24 février 2021
Cette semaine, je reçois Leïla Poncelet (@holostudio_), assistante web freelance et véritable couteau suisse pour les entrepreneurs du web. Leïla s’est lancée il y a maintenant trois ans en freelance.
En août 2020, elle a décidé de rejoindre la Micropreneure Academy pour prendre le temps de (re)voir toutes les bases de la création et de la gestion d’entreprise… Et enfin adopter une posture de cheffe d’entreprise.
J’avais envie d’interroger Leïla sur son parcours mais également son nouveau projet : la création d’un business en ligne, en parallèle de son activité de freelance.
Comment s’organiser ? Que prioriser ? Comment gérer la transition entre freelancing et business en ligne ? Comment lancer ses premières offres ? Leïla s’est livrée en toute transparence sur ses problématiques du moment et les leçons qu’elle en a tiré. On a parlé ensemble de focus, de rapport à l’argent, de rentabilité, d’organisation, de l’expression « travailler SUR son entreprise »…. Bref, de nombreux sujets essentiels lorsque l’on entreprend !
J’ai commencé par un BTS NRC. J’ai été commerciale en alternance pendant 2 ans et je me suis vite rendue compte que je ne me sentais pas à ma place en entreprise. Le rythme métro – boulot – dodo ne m’allait pas. J’avais du mal avec la hiérarchie, le fait d’avoir des supérieurs et qu’on me dise quoi faire…
Ensuite, je suis partie à Sup de Pub à Lyon pendant un an pour travailler dans la communication. Malheureusement, je ne m’y retrouvais pas en terme de valeur.
J’ai commencé à avoir le déclic de l’entrepreneuriat en étant prise en stage dans un café théâtre. J’ai été recrutée en tant que chargée de communication, j’avais des responsabilités et j’étais libre : je gérais mes horaires et mes projets. Je suis restée salariée pendant 2 ans avec eux avant de me lancer.
Aujourd’hui, ça fait trois ans que je suis freelance en tant qu’assistante virtuelle.
J’ai rejoint la Micropreneure Academy en août 2020 pour revoir les fondations de mon business et améliorer ma posture d’entrepreneuse.
Je n’ai pas tant préparé mon lancement dans l’entrepreneuriat. Ça s’est fait en douceur.
Pendant que je travaillais dans ce café théâtre, j’ai commencé à travailler avec une entrepreneuse en ligne de manière informelle : je l’accompagnais dans sa communication et elle me coachait pour devenir entrepreneuse.
A la fin de mon contrat, j’ai ouvert ma micro-entreprise pour continuer à travailler avec cette entrepreneuse tout en étant rémunérée et pour proposer mes services à d’autres personnes.
Je n’ai pas du tout réfléchit à la stratégie à mettre en place, ni travailler les fondations de mon business. J’ai ouvert mon compte Instagram et créé mon site Internet. Tout le reste c’est fait par le bouche-à-oreilles.
Ces trois années ont été assez éprouvantes, surtout au niveau financier.
Je ne savais pas gérer mon argent et me sentais prisonnière de mon entreprise parce que je n’avais pas de vision ni la bonne posture.
Quand j’ai rejoint à la Micropreneure Academy, j’avais eu quelques déclics.
Le constat après deux ans et demi de freelancing c’est que je n’étais pas épanouie. J’avais l’impression d’aller nul part et de me retrouver comme lorsque j’étais salariée. Psychologiquement, c’était très dur.
Ce déclic de vouloir se faire aider, ça a été déclenché par l’envie de développer un nouveau projet. Aujourd’hui, le freelancing ne me suffit plus. J’ai envie de développer une activité de coaching mais pour ça, j’ai l’impression de partir de 0.
Pour le moment c’est encore très nouveau. Je me sens encore en transition.
C’est pas évident parce que je n’ai pas envie de faire des semaines de 50h. J’ai besoin de profiter de ma vie personnelle. Mon temps de freelance est déjà limité donc j’essaie de trouver du temps pour développer ce projet.
Aujourd’hui je réfléchis en fonction de la loi de Pareto : comment 20% de mes actions pourront me rapporter 80% de mes résultats. Le but : développer un business minimaliste qui conviennent à mes aspirations de vie.
Je me demande toujours : c’est quoi l’essentiel ?
Aujourd’hui, je travaille sur mon client idéal, mon compte Instagram et l’envie de développer ma newsletter pour me permettre de coacher. Ces actions là me permettent d’atteindre ce que je souhaite.
Pour ne pas s’éparpiller, on a besoin de prendre des décisions.
L’argent a toujours été une problématique pour moi. J’ai dû me former pour gérer mes dépenses financières.
Je ne me sens pas encore d’arrêter le freelancing mais je manque de temps pour développer mon projet. Il va donc falloir à un moment donné que j’accepte de lâcher pour faire effet de levier.
J’aimerais déjà doubler mon chiffre d’affaires, sortir ma première offre et créer ma newsletter.
Je me laisse la possibilité de faire évoluer mes objectifs en cours d’année.
Faites vous accompagner, surtout pour les personnes qui se disent “pour l’instant, j’ai pas les moyens”. Pour moi, c’est le signe qu’il y a tout à gagner.
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