31 août 2022
Quand on lance son business, on a en tête la liberté, l’absence de lien de subordination (ciao patron !), la possibilité d’exercer une activité qui nous plaît vraiment… Bref, la vie idéale !
Mais bien souvent, ça laisse place à des to-do list à rallonge, des horaires impossibles et l’impression de ne jamais pouvoir couper : en d’autres mots, on devient l’esclave de son business.
Dans l’entrepreneuriat, on a toujours le choix : celui de son business model, de ses tarifs ou encore de la clientèle avec laquelle travailler. Alors, pourquoi ne pas faire en sorte, dès le départ, de construire un business qui ne requiert PAS notre présence permanente ?
Très souvent, quand on devient l’esclave de son business, c’est qu’on se l’impose soi-même. L’entrepreneuriat ne doit pas forcément rimer avec “to-do list énorme”, “4000 projets”, “être sur 50 plateformes à la fois” etc. Très souvent les entrepreneurs subissent et en font une fatalité.
C’est à vous de faire en sorte que votre business roule sans complexité, sans surplus de stratégies. Par exemple : plus vous allez prévoir de canaux de communication, plus vous allez y passer du temps et devenir esclave de votre to-do list. Personne ne vous oblige à être partout. 80% de notre to-do est de notre ressort : arrêtons de se prendre pour des super-héros !
Mieux vaut réduire ses canaux marketing et commerciaux, se concentrer sur ce qui fonctionne, et éliminer tout le reste. Si vous arrivez à vendre avec simplement Instagram et un podcast, pourquoi vous rendre visible ailleurs ? En avez-vous le temps, l’énergie et l’envie ?
Soyez aussi raisonnable et réaliste dans la gestion de vos projets. Vous n’avez que 24h dans vos journées. C’est à vous de faire preuve de discipline.
On peut très bien faire de la qualité et avoir des clients satisfaits sans avoir besoin de faire du sur-mesure permanent et obligatoire (le fait de s’adapter à chaque client et chaque situation).
L’idée c’est de créer le maximum de choses réplicables dans son business, pour travailler moins et s’enlever de la charge mentale.
Quelques exemples que vous pouvez aussi retrouver dans l’épisode 92 du podcast “développer un business de services scalable (sans vendre son âme au diable)” :
Par exemple si vous êtes gestionnaire de publicités Facebook, tous vos clients vont avoir le même forfait de gestion des publicités Facebook. Tout le monde va payer la même chose, il y aura les mêmes process etc.
Vous n’êtes pas obligé d’être rigide non plus, vous pouvez mettre en place des options en plus / en moins pour certains.
A chaque fois que vous accueillez un nouveau client, vous pouvez le faire de la même manière que les précédents avec les mêmes modèles de documents juridiques, de documents commerciaux ou d’emails.
Par exemple : comment se passe un appel découverte de la prise de contact à l’envoi du devis ? Est-ce qu’il y a un questionnaire ? Combien de temps dure l’appel découverte ? Quelles sont les questions que vous allez poser ? Quels documents envoyez-vous après l’appel ?
Vous pouvez créer des templates de visuels pour faciliter votre création de contenus ou avoir un template de rédaction pour vos épisodes de podcast…
J’ai automatisé beaucoup de choses dans mon entreprise : facturation, séquences e-mail, une partie du suivi client, programmation réseaux sociaux… Certains aspects de mon business continuent donc à tourner tout seuls quand je ne suis pas là (le pied !).
Un des problèmes de la plupart des entrepreneurs c’est de croire qu’ils sont indispensables, on n’a plus le temps pour lever la tête hors de l’eau et de s’apercevoir de tout ce qui pourrait être automatisé ou délégué.
Essayez de prendre du recul, travaillez sur votre business et demandez-vous “quelles tâches ne nécessitent pas ma présence ni mon intervention ?” (spoiler alert, il y en a beaucoup !)
Quand vous créez vos offres, vous pouvez tout choisir. Vous n’êtes pas obligé de suivre la concurrence ou ce que vous disent vos copains entrepreneurs. Vous choisissez vos tarifs, votre business model, ce qu’il y a dans vos offres etc.
Faites attention au business model que vous adoptez (coaching individuel ou de groupe, produits numériques, affiliation…). Selon le business model que vous allez adoptez, ce ne sera pas du tout le même quotidien.
Par exemple, des programmes de coaching sur 6 mois avec 20 séances, ça vous oblige à être sur Zoom régulièrement. Il y en a qui adore ça, d’autres pour qui ça vide de l’énergie… tout dépend de votre personnalité !
Par exemple, n’offrez pas à vos clients un accompagnement 7J/7 sur l’année. Les promesses vous engagent et peuvent vous contraindre dans votre quotidien. C’est à vous de poser les limites.
Demandez-vous “quel niveau de contraintes je souhaites supporter au quotidien ?”
Le but c’est de développer une entreprise épanouissant et prospère qui vous permet de prendre du repos quand vous en avez besoin. Il n’y a rien de pire que de s’en sentir l’esclave… Si vous n’arrivez pas à prendre des vacances (en dehors de l’envie de travailler), c’est qu’il y a un soucis dans votre business. Il y a toujours moyen de construire votre business différemment.
Si vous souhaitez écouter cet article sur votre plateforme de podcast préférée, c’est par ici :
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