En 2021, mon chiffre d’affaires de formatrice en ligne a augmenté de 400% (!) grâce au développement de la Micropreneure Academy, mon offre unique.

J’ai eu envie de compléter mon bilan annuel (épisode 75) par un épisode “leçons” : j’en ai des choses à vous dire, après cette année dingue !

Leçon 1 : Si je ne mets pas de limites, personne ne le fera à ma place

À mesure que le nombre de clients augmente et que mon audience grandit, je dois cadrer les choses pour éviter d’être débordée, et continuer à garder une bonne productivité.

Le temps devient ma ressource la plus précieuse donc je suis responsable de poser mes limites. Si quelqu’un abuse, si ça déborde… c’est que je n’ai pas été assez claire, ferme. Je me responsabilise plutôt que de rejeter la faute sur des choses extérieures et laisser les autres m’envahir.

A lire ou écouter : épisode 77 du podcast “se responsabiliser quand on entreprend (pour un business qui décole)”

Poser ses limites par écrit

Ça vous aidera à avoir des limites plus claires et à les faire respecter tout en faisant preuve de transparence pour vos clients.

Par exemple, dans la Micropreneure Academy on a fixé des règles pour nous contacter : pas de soutien sur Instagram, pas de soutien individuel ni d’appel Zoom au delà de 4 mois (il faut aller sur le groupe Slack), rôle du groupe Slack (ce n’est pas un “dû” d’obtenir une réponse de notre part, c’est avant tout pour rencontrer la communauté, donc ne pas me taguer…). On essaie de rappeler régulièrement ses règles sur le livret de bienvenue, pendant le live de bienvenue, dans le module 0, par e-mails, sur le groupe Slack…

S’entraîner à dire non

Ça n’a jamais été facile et naturel pour moi de dire “non”. J’avais du mal à refuser des choses, notamment des collaborations. Le problème c’est que je reçois beaucoup de sollicitations et que je n’ai pas le temps disponible pour répondre “oui” à tout le monde.

Par exemple : je ne fais plus de consulting gratuit par messages et je n’accepte plus les propositions pour un Zoom ou un café.

Comprendre que les limites sont bénéfiques pour les clients et partenaires

Ce n’est pas rendre service à son entourage que de tout laisser passer. Poser ses limites, ça sécurise le client et il sait à quoi s’en tenir : il y a une meilleure satisfaction client.

Au contraire, quand on est trop gentil / laxiste, le client ne comprend pas pourquoi on ressert la vis.

Comprendre que poser des limites s’applique aussi à moi-même

… en limitant son temps sur Instagram, en veillant à l’équilibre vie pro / vie perso, en limitant sa consommation de contenus etc.

Soyez honnêtes envers vous-mêmes et protéger votre temps, votre énergie.

Leçon 2 : On ne peut pas plaire à tout le monde (et c’est tant mieux)

Au fur et à mesure que son entreprise grandit, on va devoir faire de plus en plus de choix business (voire de gros changements) qui vont venir déplaire à une partie de notre audience et/ou de nos clients.

Gardez en tête que vous êtes la personne la mieux placée pour savoir ce qui est bien pour vous et pour votre business.

Il faut apprendre à accepter que tout le monde ne sera pas en phase avec vos décisions, avec ce que vous créez, SANS avoir à le prendre personnellement. Les opinions, remarques, jugements sont toujours relatifs : ils dépendent entièrement de la personne qui les émet.

C’est vous qui savez le mieux ce qui est bon pour vos clients. Vos clients/audience n’ont pas de vision d’ensemble, ils ne voient que ce qu’ils utilisent/ ont accès, mais pas tout le tableau. Vos choix doivent être dans l’intérêt pédagogique des élèves, même si certains exprimeront leur déception.

Leçon 3 : Un bon état d’esprit en business n’est certainement pas stable ni acquis

Chaque niveau de business demande une version différente de nous, rien n’est acquis et c’est un travail constant sur soi. Tout au long de notre aventure entrepreneuriale, on est confrontés à des chamboulements et challenges sur le plan personnel.

Depuis le début de mon aventure entrepreneuriale, j’ai toujours eu confiance en moi et en mon travail, je n’ai pas eu de problèmes particuliers côté mindset et j’ai toujours réussi à lancer ce que je voulais.

Cette année, quand mon chiffre d’affaires a été multiplié par 5, j’ai été focus sur les stratégies et les actions plutôt que sur moi… En oubliant que je devais aussi grandir en tant personne.

A lire ou écouter : épisode 75 “ce que je retiens de 2021 : bilan complet, réussites & difficultés”.

Problème : j’ai mis du temps avant de me rendre compte que ça avait un impact sur mes actions. Le mindset a été un peu le boulet à ma jambe, en tout cas en 2ème partie d’année.

Exemple : je ne me suis jamais dit que j’avais un mauvais rapport à l’argent mais j’avais des croyances sous-jasantes. J’étais flippée de débourser chaque année plusieurs milliers d’euros alors que mon business est profitable à 90%…

Le mindset fait bien souvent des montagnes russes et il faut rester à l’écoute de ses émotions et ressentis et / ou se faire accompagner.

Leçon 4 : On n’a pas besoin d’en faire plus, ni plus compliqué, pour réussir

Pour grandir, on a l’impression qu’il faut toujours rajouter des choses. C’est vrai au départ, mais une fois qu’on a un business bien installé le challenge va surtout être de 1/ consolider, 2/ élaguer au fur et à mesure.

Pour générer 2 fois plus d’argent, on n’a pas besoin de faire 2 fois plus de choses… Mais de les faire MIEUX, plus stratégiquement et/ou avec plus d’organisation.

Pas besoin de faire plus d’offres

La Micropreneure Academy est une offre qui a généré 95% de mon chiffre d’affaires et qui est à l’origine de la multiplication par 5 de mon chiffre d’affaires annuel.

Pas besoin de développer de nouveaux canaux de communication

Les écoutes du podcast ont été multipliée par 4, mon nombre d’abonnés sur Instagram par 2 et mon nombre d’inscrits à la newsletter par 4.

Je n’ai pas rajouté de canal de communication, ce sont les mêmes qu’il y a 3 ans.

Pas besoin de complexifié mon système de vente

J’ai fait 3 lancements en 2021 pour un seul produit.

• Lancement 1 : j’ai fait un challenge en live, j’ai eu de super retours mais ça m’a épuisée.
• Lancement 2 : j’ai revisité mon challenge pour ne pas le faire en live mais en vidéos pré-enregistrée. Résultat, j’ai fait deux fois plus de ventes, en dépensant deux fois moins d’énergie (alors que ce n’était que 4 mois après)
• Lancement 3 : je n’ai fait aucun événement et j’ai eu une augmentation de 10% par rapport au lancement n°2.

L’augmentation de mon chiffre d’affaires n’a pas été proportionnel à la quantité de travail que j’ai investi. Je ne vous dit pas d’en faire moins mais de vous concentrer sur ce qui fonctionne pour faire mieux (sans multiplier sa charge de travail).

Leçon 5 : Avoir plus ne signifie pas qu’on sera plus heureux, plus épanoui, plus serein

On tombe trop vite dans les objectifs toujours plus ambitieux, surtout quand ça fonctionne bien. On se dit qu’on profitera plus tard. On veut plus mais dans quel but ?

La vérité c’est que ça ne devient pas plus facile, bien au contraire. Le plus important reste de se demander ce qu’on VEUT vraiment au fond, plutôt que de faire le hamster dans sa roue.

J’avais tendance à me dire : “Ce sera plus facile quand…” ou : “Je fais ça pour être heureuse et bien à la fin”. Spoiler alert : ça ne change rien, on est satisfait certes mais à court terme, et les problèmes sont ensuite les mêmes, voire sont décuplés.

Ne gâchez pas votre vie à courir derrière des objectifs qui passés un certain stade, n’ont plus de réels sens pour vous.

En développant son entreprise, on a aussi de nouveaux problèmes qui arrivent comme le recrutement, la délégation, le management (surtout quand on n’y connaît rien ET qu’on a un emploi du temps trop chargé pour gérer ça) ou encore les critiques avec le boost de visibilité ou le feedback des clients (1 client c’est toujours plus facile à gérer que 300).

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Bonne écouuuute ! 🚀

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