Ça fait maintenant 3 ans et demi que je produis chaque semaine du contenu autour de l’entrepreneuriat. D’abord un “petit blog business” lancé en 2019, puis un podcast en 2020, sans compter la newsletter et mon compte Instagram.

Tout mon business repose sur la création de contenu : c’est grâce à mes contenus hebdo (voire quotidiens, sur Instagram) que je me fais connaître, que je tisse un lien avec mon audience, et que je vends mes offres.

Après quelques années de création de contenu intensive, j’avais envie de vous partager mon expérience, et surtout mes meilleurs conseils pour produire du contenu efficacement et régulièrement, sans s’épuiser.

1/ Créer du contenu doit rester stratégique : il doit amener à la vente de vos offres

Le contenu n’est pas là pour divertir ou informer de manière bénévole, il doit être au service de votre entreprise, c’est-à-dire vous aider à :

• Vous faire connaître
• Qualifier les prospects (les trier)
• Leur faire prendre conscience de leurs problématiques et des moyens de les résoudre
• Leur donner envie de travailler avec vous par la confiance (= légitimité + fiabilité + proximité).

Il faut garder en tête qu’on est responsables des personnes que l’on va attirer avec notre contenu, c’est à nous de bien cibler pour attirer pile poil le bon candidat.

Par exemple : dans mes contenus, j’insiste sur ma vision de l’entrepreneuriat (anti-bullshit, business pérenne, pas de tactiques qui périment, travail++) qui vont dissuader les “mauvais” prospects.

Autre exemple : si vous ne voulez pas d’entrepreneurs débutants parmi vos prospects, arrêtez de produire du contenu débutant !

Attention aussi aux vanity metrics : un Réel peut rapporter énormément de vues, de likes, mais être totalement inutile pour votre business…

2/ Un bon système de création de contenu ne nous oblige pas à produire du contenu tous les jours

En tant qu’entrepreneur, votre rôle est de vendre des services et gagner du chiffre d’affaires (et non créer du contenu de manière bénévole pendant des années).

Pour ça, je vous conseille de bloquer X heures par semaine pour la création de contenus, et s’y tenir ! On ne doit PAS passer sa vie à créer du contenu.

On n’a pas besoin non plus d’être partout à la fois : on capitalise sur une ou deux plateformes maximum (ex : Instagram et podcast), c’est suffisamment chronophage comme ça ! En se dispersant, on perd en qualité, régularité et efficacité…

Gardez en tête que la qualité vaut mieux que la quantité, surtout en 2022 avec la profusion de contenus existants.

3/ Il vaut mieux capitaliser sur du contenu pérenne, et laisser de côté le contenu éphémère

Le contenu pérenne, parfois appelé “contenu long” continuera à “travailler tout seul” et rapporter des visiteurs/lecteurs/auditeurs, même des mois/années après.
Exemple : Youtube, blog, podcast, (et newsletter si on les rend publiques)

Mes articles de blog (2019) et mes épisodes de podcast (2020) sont des contenus encore consommés 3 ans après !

Le contenu éphémère, parfois appelé “contenu court” ont une durée de vie de quelques jours à peine.
Exemple : posts Instagram et LinkedIn (hors articles), quels qu’ils soient.

On pose le pour et le contre entre efforts fournis VS résultats. Restez toujours stratège ! Le contenu éphémère doit venir (s’il existe) en complément du contenu pérenne.

4/ On n’est pas tous les jours inspirés ni créatifs : il faut capitaliser sur les moments de “flow”

Nous ne sommes pas des machines : souvent, ça ne vient pas tout seul !

Je vous conseille d’éviter d’avoir un emploi du temps hyper rigide avec des moments bloqués pour produire du contenu mais plutôt d’écouter votre rythme et suivre vos moments d’inspiration.

Mes conseils :

• Noter au fur et à mesure toutes vos idées de contenus, avec quelques notes pour vous rappeler de votre raisonnement
• Profiter à fond des moments d’inspiration, même si ce n’était pas prévu
• Bien connaître votre rythme, énergie, pour planifier vos créneaux de création de contenu (dans mon cas : pas entre 14 et 16h, ni le soir)

5/ Documenter sa progression peut devenir une belle source d’inspiration (que les concurrents ne peuvent pas recopier)

Noter sa progression, ses pensées, ses difficultés et comment on a évolué… c’est une très bonne source d’inspiration pour créer du contenu autour de ça.

Quand on crée du contenu autour de son histoire personnelle et de son parcours, notre audience s’identifie, ce qui assoit notre légitimité et tisse un lien de proximité avec notre audience. On n’a pas besoin de réinventer la roue (on crée du contenu en parlant de soi).

Mes meilleurs contenus, ceux qui me donnent le plus d’engagement sont le plus souvent des contenus backstages (les coulisses de mon entreprise, comme les bilans de fin d’année) et des contenus personnels (quand je me confie sur mon état d’esprit et mes réflexions du moment).

Evitez de produire du contenu aseptisé, vu et revu… n’hésitez pas à mettre en avant votre personnalité : c’est quelque chose qu’on ne pourra jamais copier!

6/ Quand l’inspiration se fait la malle, il est temps de prendre une pause !

Vous le savez, je ne suis pas du genre à créer du contenu tous les jours, toutes les semaines et à être régulière… C’est intentionnel.

J’ai besoin chaque été de faire une pause, notamment sur le podcast qui dure un mois, un mois et demi. Je fais aussi des pauses régulièrement dans l’année, après les lancements ou encore quand j’ai besoin de récupérer de l’espace mentale.

Faire le vide aide énormément à trouver l’inspiration. Inutile de se forcer !

7/ La création de contenu sur le long terme demande de solides process… mais sans complexifier les choses

Il est impossible de tenir le rythme de façon hebdomadaire pendant des années si on n’a pas un minimum d’organisation…

Exemple avec mon process podcast : j’ai un tableau sur Notion sur lequel je note les idées au fur et à mesure puis j’en sélectionne 4 une fois par mois, je batche la rédaction et l’enregistrement et enfin je laisse Clémentine géré le reste du process géré par Clémentine (montage, diffusion). Conséquence : la création de contenu pour le podcast ne me prend que quelques heures par mois.

Attention cependant à ne pas prévoir de process jolis sur le papier mais remplis de trucs inutiles (ex : filmer une interview de podcast et passer 3 ans à faire le montage pour en ressortir une vidéo et un post Instagram avec sous-titres : pas forcément besoin), a fortiori quand on n’a pas d’équipe.

De mon expérience, si créer du contenu devient trop long ou trop contraignant, j’abandonne. J’aime l’idée de pouvoir créer du contenu depuis mon canap’ sans préparation.

8/ La création de contenu ne doit jamais devenir une corvée (sinon, c’est que quelque chose doit changer)

L’idée c’est de capitaliser sur ce qu’on aime et ce dans quoi on est bon (malgré les effets de mode et les injonctions).

Exemples concrets :

• En 2019/2020, je ne prenais plus aucun plaisir dans la rédaction d’articles de blog donc j’ai lancé le podcast pour exprimer ma créativité autrement (encore à l’heure actuelle, je délègue la rédaction d’articles).
• Aujourd’hui, j’ai envie de me mettre à la vidéo en plus du podcast (j’ai le sentiment d’avoir fait le tour avec le podcast, même si je garderai).
• Pour ce qui est d’Instagram, j’ai délégué les posts éducatifs qui ne me donnaient aucun plaisir à créer.
• De manière générale, j’ai délégué les tâches répétitives qui me décourageaient de produire du contenu chaque semaine.

Si je sens de la résistance, je m’interroge toujours sur le pourquoi et j’essaie de revenir à un état d’inspiration et de motivation.

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