La vie de freelance à Bali, ça te fait rêver ?
Un nombre croissants de (futurs) entrepreneurs souhaitent expérimenter le digital nomadisme. Concilier travail et voyage, travailler dans un cadre de rêve, vivre au soleil toute l’année, découvrir de nouvelles cultures… Clairement, le digital nomadisme à ses atouts !
Je rentre tout juste de 3 mois à Bali (Canggu et Ubud), une aventure vécue avec Clément mon acolyte de toujours. On avait envie de faire un épisode commun pour partager notre expérience et ressenti.
Grâce aux questions posées sur Instagram, nous discutons pendant 45 minutes de divers aspects de la vie de freelance à Bali : budget, équilibre vie de couple vie de freelance, habitudes, organisation, motivation… Je suis ravie d’avoir pu faire ce premier podcast en duo !
On a essayé de catégoriser selon la nature des dépenses :
Mensuellement, on s’en sortait pour 1000€ par personne. On ne s’est pas restreint et on a bien vécu ! 😉
On est locataire à Bordeaux et on a continué de payer notre loyer à Bordeaux. On ne pouvait pas le sous-louer… et puis finalement heureusement puisqu’on a dû rentrer dans la précipitation !
Il faut avoir la possibilité de pratiquer son activité à distance. Vous ne pouvez pas rencontrer vos clients en physique et si vous êtes en e-commerce, il va falloir penser à la gestion du stock.
Il faut bien appréhender les choses aussi avec vos clients… certains auront l’impression que vous partez en vacances. Evitez peut-être de dire à certains clients où vous allez.
Ensuite, tout dépend de vos envies. Est-ce que vous aimez découvrir de nouvelles cultures tout en travaillant ? Ça demande une capacité d’adaptation, de tolérance et d’ouverture d’esprit.
Maëlane : J’avais déjà des clients réguliers donc je n’ai pas eu besoin de trouver de nouveaux clients.
Clément : Je commençais de zéro. Ce n’est pas forcément ce que je recommande… Je vous conseille de vous inscrire sur des plateformes de freelances, d’avoir un beau site vitrine et de faire de la prospection classique (par email). En deux mois et demi, j’ai démarché près de 400 prospects et j’ai trouvé deux clients réguliers. J’étais un peu inquiet pendant le voyage.
Au niveau des horaires, on n’avait pas vraiment le choix de se caler sur des horaires français. Pour la relation client, on a préféré s’adapter.
Tous les matins, on allait visiter les alentours. Le fait de pouvoir souffler jusqu’à 13h nous donnait une bonne sensation de vacances.
Ensuite on travaillait de 14h jusqu’à 00h. C’était des bonnes journées ! Il faut être discipliné.
Pour s’organiser en terme d’outils : on a utilisé Zoom, Slack et Teams.
Nos entreprises sont domiciliées en France. En tant que français, si vous avez une résidence permanente ou temporaire, vous restez soumis à la fiscalité française. Inutile d’essayer d’échapper aux impôts français. 😉
A lire : La fiscalité du digital nomad.
C’est une bonne question ! C’est le problème n°1 des digital nomad mais pour nous ça allait. On est plutôt discipliné et très focus sur nos objectifs. A vrai dire, je pense qu’on a même travaillé un peu trop.
On travaillait majoritairement en intérieur, loin de la piscine et de la chaleur. 😉
Il faut aussi se prévoir des sorties, des moments off pour se récompenser et profiter.
C’était un critère très important dans le choix de notre logement. On regardait le débit entrant et sortant. On était dans des villas avec 17/20 méga de débits.
Il y a des cafés qui ont une wifi pourrie mais il y a quand même Internet partout.
On avait une carte 3G/4G pour nos téléphones qu’on payait 10€ par mois pour 50Go. On voulait avoir Internet tout le temps.
C’est compliqué mais pas infaisable. Il faut se mettre des règles, notamment des horaires. Il faut absolument se prévoir du temps à deux pour visiter, faire du sport, des massages etc pour couper avec le travail.
On a de la chance, on est tous les deux freelances donc on connaît bien les challenges de chacun.
Au niveau des locations, il y a deux moyens :
On s’est donc tourné sur des logements Airbnb. C’était plus simple pour nous.
On se prépare toujours beaucoup de temps avant nos départs en voyage, ça nous permet de bénéficier de tarifs plus abordables.
On a réservé les vols et l’hébergement en juillet 2019 pour un départ en janvier 2020.
Maëlane : Parfois, on n’ose pas trop dire qu’on part en voyage. Pour mes clients réguliers, je leur ai dit. Ils ont été très compréhensifs et intéressés par notre projet. Comme je gardais des horaires françaises, ça n’a pas changé grand chose.
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