Ce nâest un secret pour personne : le marketing de contenu est un excellent moyen de faire connaĂźtre son business, construire un lien avec son audience, et vendre ses services.
ProblĂšme : on se sent souvent complĂštement submergĂ© dans sa crĂ©ation de contenu. Planning Ă©ditorial Ă tenir, tendances Ă suivre, injonctions Ă respecter⊠Parfois, le plaisir est largement remplacĂ© par la tentation du âtoujours plusâ.
Vous le savez, je prĂŽne lâentrepreneuriat âsimple et efficaceâ : appliquer les BONNES stratĂ©gies, faire les choses intelligemment, et privilĂ©gier avant tout sa santĂ© mentale. Et ce sont des idĂ©es que partage aussi ClĂ©mentine Lavote, coach en stratĂ©gie de contenus, que jâai invitĂ©e sur le podcast.
Je suis lancĂ©e dans l’entrepreneuriat en 2016. Aujourd’hui, je suis coach en crĂ©ation de contenus authentiques mais ça n’a pas toujours Ă©tĂ© le cas.
J’ai d’abord Ă©tĂ© chargĂ©e de communication. J’ai un parcours assez chaotique.
Je me suis lancĂ©e en tant que freelance parce qu’on me l’a proposĂ© Ă la fin de mes Ă©tudes. Je me suis retrouvĂ©e avec la possibilitĂ© de travailler sur un projet sur lequel je travaillais depuis six mois qui me plaisait. J’ai tentĂ© ma chance sans savoir ce que c’Ă©tait que d’ĂȘtre entrepreneure. Il m’a fallut 2-3 ans avant de comprendre ce que je voulais faire et d’assumer ma vision de la communication.
Depuis 2021, je me suis lancĂ©e Ă 100% dans l’accompagnement en arrĂȘtant la prestation de services.
Aujourd’hui, j’accompagne les entrepreneures Ă crĂ©er du contenu qui leur apporte des clients tout en restant elle-mĂȘmes, sans injonctions marketing.
Je suis sur beaucoup de canaux de communication. J’ai commencĂ© en 2017 et Ă l’Ă©poque, c’Ă©tait Facebook le roi. Finalement, il est complĂštement mis Ă l’abandon.
Je n’ai pas tout lancĂ© en mĂȘme temps mais aujourd’hui je suis sur Instagram, LinkedIn et j’ai un blog et une newsletter. Ils m’apportent tous des choses diffĂ©rentes et ont leur place dans ma stratĂ©gie de contenus.
Si je ne devais en choisir qu’un, ce serait la newsletter. C’est mon cocon. Je peux ĂȘtre vulnĂ©rable, partager en transparence mes rĂ©ussites et mes Ă©checs. Je me sens en sĂ©curitĂ© pour parler de mes Ă©motions parce que mes contenus ne sont pas au vu de tous, contrairement aux rĂ©seaux sociaux.
Quand on a plusieurs canaux de communication, chaque canal a son objectif. Pour l’acquisition, je vais privilĂ©gier le blog. C’est du contenu durable. On peut me retrouver au travers de recherches. Mon premier article de blog qui date de 2018 est celui qui a le plus de visibilitĂ©. Je vais me servir plutĂŽt d’Instagram pour la partie lien, confiance et les emmener vers la newsletter pour la conversion.
C’est important d’avoir conscience de ce cheminement.
Poster pour poster n’aide pas Ă vendre. Ăa peut marcher quand on a une stratĂ©gie de contenus : on sait quoi raconter, sur quelle plateforme et Ă qui.
Pour savoir si nos contenus marchent il faut analyser ses statistiques en fonction de ses objectifs.
Par exemple : sur ma newsletter, je veux convertir. Je ne fais pas attention au nombre de personnes qui ont ouvert ma newsletter, je regarde plutĂŽt le nombre de clics qu’il y a eu sur mes liens ou le nombre de rĂ©ponses que j’ai reçu.
Publier plus sans stratĂ©gie ni objectif, ne vous apportera pas plus de clients. A contrario, si vous avez une stratĂ©gie efficace, en principe vous aurez plus de clients. Cependant, vous n’ĂȘtes pas obligĂ©s de publier plus pour avoir plus de client.
Quand je suis en lancement, je poste plus. Je ne vois pas forcĂ©ment plus de rĂ©sultats. Je suis plus visible, ce qui est logique mais je suis convaincue qu’on peut avoir des rĂ©sultats en postant moins, en postant Ă son rythme.
Depuis que j’ai commencĂ© la crĂ©ation de contenus, je n’ai jamais publiĂ© tous les jours. Je n’ai pas envie de passer mes journĂ©es Ă faire ça. Je me base en fonction du temps que j’ai de disponible.
C’est assez compliquĂ© d’avoir un avis tranchĂ©.
Oui les réels permettent de gagner en visibilité mais est-ce que ça rapporte vraiment des clients ou des personnes intéressées par ce que je fais ?
Je ne dis pas qu’il ne faut pas en faire mais il faut se demander si c’est pertinent pour vous, si ça rĂ©pond Ă vos objectifs business.
Encore une fois, c’est une question d’Ă©quilibre en fonction du temps que l’on a consacrer Ă la crĂ©ation de contenus chaque semaine. En partant de lĂ , on dĂ©finit une frĂ©quence idĂ©ale pour ne pas se sentir submergĂ©.
N’ayez pas peur de changer de rythme. Essayez en commençant petit et rĂ©ajustez. L’important dans la rĂ©gularitĂ© ce n’est pas le nombre de contenus c’est la constance sur le long terme.
L’idĂ©e c’est de batcher et planifier.
Une fois par mois, on se pose pour préparer le calendrier éditorial du mois suivant en fonction de ses objectifs. De cette maniÚre, on sait de quoi parler et on ne perd pas de temps à réfléchir au moment de créer.
Dans la semaine, je me prévois un seul moment pour créer tous les contenus de la semaine qui arrive. Comme ça, je peux passer à autre chose.
C’est Ă vous de tester et de voir quelle organisation vous convient le mieux.
Quand on est Ă l’aise dans son contenu avec nos process en place, on ne rĂ©flĂ©chit mĂȘme plus et on peut perdre du plaisir… Ăa m’est arrivĂ© rĂ©cemment, j’Ă©tais devenue une machine.
On le voit aussi dans les chiffres, dans les statistiques… Quand on prend du plaisir et qu’on fait du contenu qui a du sens pour nous et nos clients ça se voit tout de suite au nombre de commentaires, likes etc.
Quand on a moins de visibilitĂ© ou d’interactions sur plusieurs mois, c’est qu’il y a quelque chose Ă revoir.
Demandez-vous tous les 3 à 6 mois : est-ce que je fais ça par mécanisme ? Est-ce que je prends du plaisir dans ma communication ? Soyez libre de changer si ça ne vous convient plus.
Pour ! Nous ne sommes pas des robots.
Si votre objectif c’est de trouver des clients avec vos contenus, la constance est importante. Une pause ce n’est pas publier pendant 3 semaines, faire une pause pendant 3 mois et revenir… mais vous pouvez vous arrĂȘter.
Si vous voulez prendre des vacances et dĂ©connecter, autorisez-vous Ă ne pas publier ni programmer de contenus. Votre business ne va pas s’Ă©crouler.
En ce moment, on est sur la tendance du snack content : contenus courts et divertissants, en format vidéo la plupart du temps.
Aujourd’hui il y a beaucoup de contenus et notre cerveau a beaucoup moins de capacitĂ© Ă assimiler les informations et Ă se concentrer. On a aussi moins de temps…
A contrario, je trouve aussi qu’en ce moment, il y a une forme de perte de sens dans ces contenus courts. D’autres personnes ont envie de consommer du contenu plus durable, qui leur apprend vraiment quelque chose. En 2022, il va ĂȘtre essentiel de sortir du “tout rĂ©seaux sociaux”, on ne pas aller autant en profondeur que sur un blog par exemple.
Autre chose, le contenu en lui-mĂȘme ne suffit plus. On a besoin d’encore plus de liens et de confiance. Il faut engager des conversations avec les personnes qui nous suivent.
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