Si le mindset occupe une place de choix dans votre réussite, la responsabilisation figure parmi les fondamentaux d’une entreprise qui se prépare à décoller.

Se responsabiliser, c’est accepter qu’on a le pouvoir de modifier, améliorer, changer les choses sur lesquelles on a le contrôle : les contenus qu’on consomme, nos relations avec les gens, nos rapports avec les clients, notre gestion du temps…

… Plutôt que de chercher à blâmer la Terre entière, et/ou de se reposer sans cesse sur les autres.

L’objectif : prendre les choses en main et reprendre le contrôle de sa vie (et de sa réussite).

C’est quoi se responsabiliser ?

La responsabilisation c’est prendre conscience que tout ce que l’on fait, tout ce qu’on l’obtient, tout ce que l’on ressent… Cela vient de nous : de nos actions.

… Pas des autres. Pas des circonstances extérieures.

Il y a donc deux composantes : on se rend compte qu’on est la SEULE personne responsable de notre succès (ou : des changements qu’il peut y avoir dans notre vie) et on prend des initiatives en conséquence.

On évite d’accuser toujours les autres et les circonstances extérieures pour nos échecs, nos déceptions, notre tristesse… Et de manière générale notre situation à l’instant T.

Attention, ça ne veut pas dire qu’on est responsable de toutes les merdes qui nous arrivent, mais qu’on a la main, qu’on a le pouvoir sur beaucoup de choses qui nous entourent. Exemple : comment on réagit face à un évènement qui n’est pas de notre fait (COVID…).

On n’a pas le contrôle sur TOUT : on ignore ce sur quoi on n’a pas le contrôle et on se concentre sur le reste.

Ça ne veut PAS dire non plus qu’on doit toujours être performant, productif, motivé, quelle que soit la situation… Ce n’est pas tant dans les actions mais plutôt dans le mindset, les choses qu’on se dit.

La responsabilisation c’est simplement reconnaître qu’on n’est pas dans sa top forme, et/ou qu’on choisit de prioriser certaines choses, plutôt que de rejeter forcément la faute sur quelqu’un d’autre.

Pourquoi se responsabiliser ?

Le mindset fait une grande partie de la réussite, couplé aux stratégies. C’est pour ça que dans la Micropreneure Academy, on a Leïla qui est Coach Mindset. 😉

La responsabilisation est l’élément mindset déterminant :

• On ne peut pas remettre notre vie et notre avenir sur des éléments dont on n’a pas le contrôle
• Ça nous empêche de prendre le contrôle de notre vie et de faire les actions nécessaires pour aller de l’avant et arriver vers plus d’épanouissement personnel et/ou professionnel : on “refuse” notre pouvoir
• On n’arrive à rien finir (projet…) car à la moindre difficulté on arrête mais c’est plus facile car “pas de notre faute” (comme : lancer sa boîte, lancer une offre, suivre une formation…)

Comment savoir si on se responsabilise ?

Essayez d’écouter vos pensées mais aussi vos paroles (envers les collègues, le conjoint.e…).

Si vous dites “c’est comme ça que je suis, je ne peux rien y faire… Du fait de mon histoire, c’est normal que…”, “je n’ai pas une minute à moi : ce sont ma vie professionnelle ou personnelle (mon patron, mes enfants, etc.) qui me contrôle”, “si je ne fais rien, c’est de la faute de… (mettez ici tout ce que vous voulez et que vous ne contrôlez pas: de mon ex, du gouvernement, de l’économie, de la longueur de mes oreilles, de la météo, du prix des cure-dents, etc.)”, il y a de grandes chances que vous ne vous responsabilisiez pas.

Très souvent ce sont des schémas qui sont là depuis longtemps dans notre tête et on oublie que c’est nous qui avons collé une étiquette là dessus.

Les situations dans lesquelles on est responsable

Les circonstances et les faits sont neutres. C’est nous, en tant qu’humains, qui venons coller par dessus un raisonnement, des pensées et in fine un jugement.

Ce jugement crée une émotion et de là vont découler nos actions.

Exemple : Quelqu’un va me dire que la couleur de mon pull est un peu ternie (voire pas très jolie) : c’est moi qui vais déterminer si c’est un affront / une insulte, ou au contraire si cette remarque me glisse dessus et ne m’interpelle même pas.

Le contenu que l’on consomme et les sentiments que cela crée

Le créateur de contenu n’est PAS responsable du sentiment de frustration / déception / tristesse / complexe / colère… que ces contenus peuvent générer (dans la limite du correct !)

Exemple : on m’a dit que mon contenu était culpabilisant / complexant : je ne suis pas responsable des insécurités que va déclencher mon contenu.

Méthode radicale : supprimez TOUS les comptes qui ne vous apportent pas de sentiment positif (inspiration, motivation, joie).

Le suivi d’une formation : planning, investissement, méthode

Le formateur ou le coach avec lequel vous travaillez à une obligation de moyen : il doit délivrer l’information qu’il nous manque et faire en sorte d’aider vraiment son client…Mais ensuite c’est à VOUS de faire le travail.

C’est dommage voire dangereux de mettre sa réussite entre les mains de quelqu’un d’autre.

Il est là pour vous accompagner mais il ne va pas nous prendre par la main à nous obliger à faire les exos.

Si la formation a été ratée, que vous n’avez pas de résultats… ce n’est pas parce qu’il y avait trop de vidéos, ou que c’était trop difficile c’est juste parce qu’il n’y avait pas assez de travail, de motivation.

Même avec les meilleures formations, coachings… C’est aussi à nous de déterminer comment on va bosser, notre planning, notre méthode pour intégrer les notions… Ce n’est pas au formateur de décider de TOUT, il faut assumer sa (grande) part de responsabilité.

Exemple : je trouve le planning de formation pas clair et/ou trop chargé, on l’adapte. Je n’aime pas faire les exos tout de suite après la vidéo, je m’adapte.

Le temps et l’énergie que l’on va mettre dans ses projets

Parfois on peut se retrouver sous l’eau, “je n’ai pas le temps de mener à bien mes projets, je dois créer du contenu etc”.

Au quotidien, on est responsable de la manière dont on travaille, du temps qu’on va y passer, de l’énergie dépensée. C’est à nous de prioriser nos tâches pour mener à bien ses projets (exemple : bloquer 3h chaque samedi sans exception, créer un environnement motivant, chercher des ressources qu’on n’a pas…).

La qualité de nos relations et la manière dont on va prendre certaines paroles

A votre lancement, vous allez peut-être être confrontés à des personnes toxiques, qui critiquent votre projet professionnel, qui vous descendent… Ne vous dites pas que ces personnes ont raison ou que c’est normal, remettez en question vos relations.

On peut rester bloqué dans des relations antérieures : “j’ai subi ça donc je suis comme ça” NON : pas de rôle de victime (bien sûr, dans certains cas n’hésitez pas à aller chercher de l’aide – type thérapie – au besoin. Aller voir un psy est une manifestation directe de la responsabilisation).

Nous sommes aussi responsables des clients qui se moquent de nous, qui abusent (dans une certaine mesure). Les clients qui ne payent pas, c’est souvent parce que les termes n’étaient pas assez clairs, assez carrés. C’est à NOUS de fixer les règles du jeu, de les faire respecter et de faire en sorte d’attirer les bons clients.

Le mot de la fin

Ne confiez pas vos rêves, vos ambitions, vos objectifs à d’autres personnes que vous-même : personne ne sera là pour vous le faire à votre place.

Personne ne sera là pour vous dire de vous relever et de continuer malgré les claques. Personne ne sera là pour vous dire de changer de job, de mettre fin à une collaboration client toxique, de couper les ponts avec quelqu’un, …

En rejetant la faute et/ou la responsabilité sur les autres, vous vous laissez complètement errer au gré des circonstances extérieures, des actions des autres…

Reprenez le contrôle sur votre vie et votre business !

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