9 novembre 2022
Ce n’est un secret pour personne : le marketing de contenu est un excellent moyen de faire connaître son business, construire un lien avec son audience, et vendre ses services.
Problème : on se sent souvent complètement submergé dans sa création de contenu. Planning éditorial à tenir, tendances à suivre, injonctions à respecter… Parfois, le plaisir est largement remplacé par la tentation du “toujours plus”.
Vous le savez, je prône l’entrepreneuriat “simple et efficace” : appliquer les BONNES stratégies, faire les choses intelligemment, et privilégier avant tout sa santé mentale. Et ce sont des idées que partage aussi Clémentine Lavote, coach en stratégie de contenus, que j’ai invitée sur le podcast.
Je suis lancée dans l’entrepreneuriat en 2016. Aujourd’hui, je suis coach en création de contenus authentiques mais ça n’a pas toujours été le cas.
J’ai d’abord été chargée de communication. J’ai un parcours assez chaotique.
Je me suis lancée en tant que freelance parce qu’on me l’a proposé à la fin de mes études. Je me suis retrouvée avec la possibilité de travailler sur un projet sur lequel je travaillais depuis six mois qui me plaisait. J’ai tenté ma chance sans savoir ce que c’était que d’être entrepreneure. Il m’a fallut 2-3 ans avant de comprendre ce que je voulais faire et d’assumer ma vision de la communication.
Depuis 2021, je me suis lancée à 100% dans l’accompagnement en arrêtant la prestation de services.
Aujourd’hui, j’accompagne les entrepreneures à créer du contenu qui leur apporte des clients tout en restant elle-mêmes, sans injonctions marketing.
Je suis sur beaucoup de canaux de communication. J’ai commencé en 2017 et à l’époque, c’était Facebook le roi. Finalement, il est complètement mis à l’abandon.
Je n’ai pas tout lancé en même temps mais aujourd’hui je suis sur Instagram, LinkedIn et j’ai un blog et une newsletter. Ils m’apportent tous des choses différentes et ont leur place dans ma stratégie de contenus.
Si je ne devais en choisir qu’un, ce serait la newsletter. C’est mon cocon. Je peux être vulnérable, partager en transparence mes réussites et mes échecs. Je me sens en sécurité pour parler de mes émotions parce que mes contenus ne sont pas au vu de tous, contrairement aux réseaux sociaux.
Quand on a plusieurs canaux de communication, chaque canal a son objectif. Pour l’acquisition, je vais privilégier le blog. C’est du contenu durable. On peut me retrouver au travers de recherches. Mon premier article de blog qui date de 2018 est celui qui a le plus de visibilité. Je vais me servir plutôt d’Instagram pour la partie lien, confiance et les emmener vers la newsletter pour la conversion.
C’est important d’avoir conscience de ce cheminement.
Poster pour poster n’aide pas à vendre. Ça peut marcher quand on a une stratégie de contenus : on sait quoi raconter, sur quelle plateforme et à qui.
Pour savoir si nos contenus marchent il faut analyser ses statistiques en fonction de ses objectifs.
Par exemple : sur ma newsletter, je veux convertir. Je ne fais pas attention au nombre de personnes qui ont ouvert ma newsletter, je regarde plutôt le nombre de clics qu’il y a eu sur mes liens ou le nombre de réponses que j’ai reçu.
Publier plus sans stratégie ni objectif, ne vous apportera pas plus de clients. A contrario, si vous avez une stratégie efficace, en principe vous aurez plus de clients. Cependant, vous n’êtes pas obligés de publier plus pour avoir plus de client.
Quand je suis en lancement, je poste plus. Je ne vois pas forcément plus de résultats. Je suis plus visible, ce qui est logique mais je suis convaincue qu’on peut avoir des résultats en postant moins, en postant à son rythme.
Depuis que j’ai commencé la création de contenus, je n’ai jamais publié tous les jours. Je n’ai pas envie de passer mes journées à faire ça. Je me base en fonction du temps que j’ai de disponible.
C’est assez compliqué d’avoir un avis tranché.
Oui les réels permettent de gagner en visibilité mais est-ce que ça rapporte vraiment des clients ou des personnes intéressées par ce que je fais ?
Je ne dis pas qu’il ne faut pas en faire mais il faut se demander si c’est pertinent pour vous, si ça répond à vos objectifs business.
Encore une fois, c’est une question d’équilibre en fonction du temps que l’on a consacrer à la création de contenus chaque semaine. En partant de là, on définit une fréquence idéale pour ne pas se sentir submergé.
N’ayez pas peur de changer de rythme. Essayez en commençant petit et réajustez. L’important dans la régularité ce n’est pas le nombre de contenus c’est la constance sur le long terme.
L’idée c’est de batcher et planifier.
Une fois par mois, on se pose pour préparer le calendrier éditorial du mois suivant en fonction de ses objectifs. De cette manière, on sait de quoi parler et on ne perd pas de temps à réfléchir au moment de créer.
Dans la semaine, je me prévois un seul moment pour créer tous les contenus de la semaine qui arrive. Comme ça, je peux passer à autre chose.
C’est à vous de tester et de voir quelle organisation vous convient le mieux.
Quand on est à l’aise dans son contenu avec nos process en place, on ne réfléchit même plus et on peut perdre du plaisir… Ça m’est arrivé récemment, j’étais devenue une machine.
On le voit aussi dans les chiffres, dans les statistiques… Quand on prend du plaisir et qu’on fait du contenu qui a du sens pour nous et nos clients ça se voit tout de suite au nombre de commentaires, likes etc.
Quand on a moins de visibilité ou d’interactions sur plusieurs mois, c’est qu’il y a quelque chose à revoir.
Demandez-vous tous les 3 à 6 mois : est-ce que je fais ça par mécanisme ? Est-ce que je prends du plaisir dans ma communication ? Soyez libre de changer si ça ne vous convient plus.
Pour ! Nous ne sommes pas des robots.
Si votre objectif c’est de trouver des clients avec vos contenus, la constance est importante. Une pause ce n’est pas publier pendant 3 semaines, faire une pause pendant 3 mois et revenir… mais vous pouvez vous arrêter.
Si vous voulez prendre des vacances et déconnecter, autorisez-vous à ne pas publier ni programmer de contenus. Votre business ne va pas s’écrouler.
En ce moment, on est sur la tendance du snack content : contenus courts et divertissants, en format vidéo la plupart du temps.
Aujourd’hui il y a beaucoup de contenus et notre cerveau a beaucoup moins de capacité à assimiler les informations et à se concentrer. On a aussi moins de temps…
A contrario, je trouve aussi qu’en ce moment, il y a une forme de perte de sens dans ces contenus courts. D’autres personnes ont envie de consommer du contenu plus durable, qui leur apprend vraiment quelque chose. En 2022, il va être essentiel de sortir du “tout réseaux sociaux”, on ne pas aller autant en profondeur que sur un blog par exemple.
Autre chose, le contenu en lui-même ne suffit plus. On a besoin d’encore plus de liens et de confiance. Il faut engager des conversations avec les personnes qui nous suivent.
Si vous souhaitez écouter notre échange sur votre plateforme de podcast préférée, c’est par ici :
Bonne écoute !
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