Peut-on ĂȘtre soi-mĂȘme ET se montrer pro ? Peut-on parler de tout dans sa commâ, au risque de perdre (peut-ĂȘtre) des clients ? Ăa veut dire quoi vraiment, ĂȘtre authentique dans son business ?
Si vous crĂ©ez du contenu pour votre business, vous vous ĂȘtes dĂ©jĂ sĂ»rement posĂ© ces questions. Et Ă raison : Ă lâĂ©cole ou dans le salariat, on nous apprend surtout Ă ârentrer dans le mouleâ⊠Quitte Ă mettre sa personnalitĂ© et ses convictions de cĂŽtĂ©.
On a donc beaucoup de mal Ă se montrer naturel dans ses contenus (et se montrer tout court !), par peur des critiques ou dâĂȘtre jugĂ© âpas proâ par ses prospects. Je lâai vĂ©cu, et je sais Ă quel point câest un sentiment partagĂ© par teeeellement dâentre vous.
Pour parler de ce sujet, jâai choisi dâinviter Florine Legros, mentor en copywriting. En moins dâun an et demi, elle a rĂ©ussi Ă bĂątir une audience fidĂšle et engagĂ©e, et Ă se faire connaĂźtre pour ses contenus punchy et hyper percutants⊠sans avoir peur dâĂȘtre trop crue.
Je suis tombée dans la marmite du copywriting il y a deux ans et demi. Je me suis formée pendant un an.
J’ai fait pas mal de choses aprĂšs le BAC. Je n’ai jamais Ă©tĂ© une enfant qui a des vocations. Je ne savais pas ce que je voulais faire et j’ai testĂ© plein de choses : la pĂątisserie, la chimie, le marketing digital… J’ai fait beaucoup de “premiĂšre annĂ©e”.
Le dĂ©clic s’est fait quand je suis tombĂ©e enceinte. A ce moment lĂ , ma vie prend un tournant et je me dis “c’est le moment de me lancer dans ce qui m’a toujours fait de l’oeil : l’entrepreneuriat”.
Je décide de me lancer, je me forme au marketing et je découvre mon amour pour le copywriting.
Pendant un an j’ai fait Ă 100% de la prestation de services et depuis 6 mois je suis devenue mentore en copywriting.
L’authenticitĂ© dans le business c’est savoir porter fiĂšrement ses valeurs, ses idĂ©es et ses opinions. C’est ne pas se cacher derriĂšre l’Ă©tiquette du “professionnel” et mettre sa personnalitĂ© de cĂŽtĂ©.
Ătre authentique pour moi c’est oser infuser son business de sa personnalitĂ©. On ne devrait mĂȘme pas cherchĂ© Ă ĂȘtre authentique, on a juste Ă rester soi-mĂȘme et Ă assumer ses idĂ©es.
Souvent on me dit “ah je dois ĂȘtre comme toi ?”. Non, ce n’est pas le but ! Soyez comme vous, soyez comme vous ĂȘtes dans la vraie vie. Sortez du cadre qu’on vous fixe dans le salariat et soyez libres : fixez vos rĂšgles.
Ne vous inventez pas un personnage.
En prĂ©parant ce podcast, je me suis replongĂ©e dans mes premiers contenus et j’ai toujours Ă©tĂ© aussi Ă l’aise et naturelle. Depuis que je suis lancĂ©e, j’ai toujours le mĂȘme mot d’ordre : rester moi-mĂȘme et ne pas rentrer dans une case. Je voulais dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas.
Ce qui est assez contradictoire c’est que dans ma vie personnelle, Ă mes dĂ©buts, je n’osais pas ĂȘtre comme ça. J’ai commencĂ© Ă ĂȘtre moi-mĂȘme dans mon business puis Ă l’appliquer Ă ma vie personnelle.
Si on s’adresse Ă un monde trĂšs corporate, on peut utiliser sa personnalitĂ© pour se dĂ©marquer. Si tout le monde reste trĂšs professionnel pour parler Ă cette cible, on n’innove pas et n’ose pas.
J’ai travaillĂ© avec des grands infopreneurs qui sont justement venus chercher chez moi ce cĂŽtĂ© tranchant, polarisant.
Je pense que c’est surtout un positionnement Ă prendre.
Ătre professionnel dans son business c’est avoir des valeurs, suivre ses valeurs et prendre un positionnement. On pense souvent qu’ĂȘtre professionnel c’est ĂȘtre lisse mais ça n’a rien Ă voir… C’est avant tout dĂ©livrer de la valeur Ă son client et faire en sorte qu’il vive une bonne expĂ©rience.
Ăa nous rend pas moins professionnel d’ĂȘtre humain.
On doit parler des sujets avec lesquels on est Ă l’aise. J’ai dĂ©cidĂ© de partager des choses trĂšs personnelles parce que ça fait partie de moi et que j’ai traversĂ© tout ça pendant mon parcours entrepreneurial. Je n’avais pas envie de m’en cacher.
J’ai donc parlĂ© de maladie mentale, d’hospitalisation, de suicide. Ma mĂšre m’a d’ailleurs fait la remarque “tu n’as pas peur de faire fuir des clients ?” et je lui ai rĂ©pondu “si j’avais du diabĂšte ou une jambe amputĂ©e, personne ne serait choquĂ© que j’en parle”. Pour moi, la maladie mentale c’est pareil et je veux lever les tabous sur ce sujet. Ăa montre aussi un autre modĂšle d’entrepreneurs.
Il est important de parler de sa vie personnelle tout en fixant ses limites.
Au vu de tous les retours que j’ai reçu, je me suis dit que j’avais eu raison de le faire.
J’en reçois forcĂ©ment, surtout sur YouTube. Au dĂ©but je lisais, je rĂ©pondais, j’essayais de me justifier… maintenant je bloque. Je ne veux pas perdre mon Ă©nergie lĂ -dedans et je veux me protĂ©ger.
Aujourd’hui, j’ai un assistant qui va supprimer les commentaires haineux pour que je n’ai pas Ă les lire.
Les commentaires nĂ©gatifs, c’est le risque qu’on prend en Ă©tant authentique. On peut parler de tout mais il faut ĂȘtre prĂȘt Ă recevoir des remarques.
Je me fixe des limites. Je m’expose moi mais je ne montre pas mon entourage et je ne partage pas trop mon histoire familiale. Je ne veux pas que ça ait des consĂ©quences sur la vie des autres. AprĂšs, la barriĂšre reste trĂšs fine… c’est un choix de ma part.
Maintenant je suis arrivĂ©e Ă un stade oĂč j’ai tellement mis les pieds dans le plat, que je n’ai plus peur. Je sais que ça va faire polĂ©mique mais c’est plus facile. Je me dis que la pire chose qui peut arriver c’est que des gens se dĂ©sabonnent ou ne m’aiment pas… c’est pas grave.
C’est possible mais ce sera plus long et difficile. Personnellement, je n’achĂšterai pas chez un entrepreneur dont je n’ai pas vu le visage. Ăa manque d’humanitĂ© pour moi.
Je comprends qu’on ne veuille pas se montrer mais ça va ĂȘtre plus compliquĂ© de crĂ©er du lien avec son audience.
Je me pose une question que trĂšs peu de gens se posent “quelle est l’Ă©motion que je veux crĂ©er avec mon post” ? J’ai un message, je vais rĂ©flĂ©chir Ă l’angle que je vais prendre, je vais droit au but et je rĂ©flĂ©chis au commentaire idĂ©al que je veux recevoir.
Le contenu Ă©ducatif c’est bien, mais ça ne crĂ©e par forcĂ©ment de liens et n’aide pas Ă se dĂ©marquer.
Premier conseil : suivre des entrepreneurs qui osent le faire et s’en inspirer. De voir que ça fonctionne, que c’est possible, ça va leur donner de l’Ă©lan.
DeuxiĂšme conseil : y aller petit Ă petit. On peut partager une problĂ©matique qu’on a rencontrĂ© ou rebondir sur une story avec laquelle on n’est pas d’accord… Ăa va crĂ©er des rĂ©actions gĂ©nĂ©ralement trĂšs positives.
Je suis persuadĂ©e qu’on peut se diffĂ©rencier, peu importe le marchĂ©. Il y a peu d’entrepreneurs qui osent mettre leur personnalitĂ© dans leur business donc on peut facile prendre sa place.
Il ne faut pas publier le mĂȘme genre de post que la concurrence… C’est trop facile de dire que ça ne marche pas parce que le marchĂ© est saturĂ©.
Avec une bonne dose d’audace, de courage et d’authenticitĂ©, on peut faire dĂ©coller son business !
Si vous souhaitez Ă©couter notre Ă©change sur votre plateforme de podcast prĂ©fĂ©rĂ©e, câest par ici :
Bonne écoute !
Si le podcast vous plaĂźt, laissez 5* Ă©toiles et un commentaire sur votre plateforme dâĂ©coute. Câest la meilleure façon de soutenir mon travail ! Mille mercis !
OĂč retrouver Florine ?
OĂč retrouver mon travail ?
Psssst ! Participez au dĂ©fi 5 jours pour crĂ©er une entreprise qui cartonne : un cours par jour dans votre boĂźte mail, pour gagner en clartĂ© et trouver des clients. đ€©
Necessary cookies are absolutely essential for the website to function properly. This category only includes cookies that ensures basic functionalities and security features of the website. These cookies do not store any personal information.
Any cookies that may not be particularly necessary for the website to function and is used specifically to collect user personal data via analytics, ads, other embedded contents are termed as non-necessary cookies. It is mandatory to procure user consent prior to running these cookies on your website.