Je reçois aujourd’hui Laëtitia (@laetitia.aria), membre de la Micropreneure Academy et graphiste intuitive pour les indépendants et les petites entreprises qui ont fait du bien-être, de l’écologie ou encore de la création leur mission de vie.

J’ai interrogé Laëtitia sur son passage de salariée à freelance, ses difficultés du début d’activité et ses projets pour la suite. Nous avons également évoqué ensemble la fixation des tarifs, ou encore la notion de slow entrepreneuriat.

Mille mercis à Laëtitia qui a accepté avec enthousiasme et générosité de se livrer sur sa vie de jeune freelance !

Laëtitia, peux-tu présenter ton parcours et ton activité ?

J’ai toujours su que je voulais me lancer dans un métier créatif. J’ai d’ailleurs orienté mes études dans le multimédia et le graphisme.

Je suis partie à Dublin pendant un an. Puis, rentrée en France, j’ai cherché du travail dans le graphisme.

J’ai trouvé un CDI à Lyon et je suis partie de la Gironde. En signant ce contrat, j’ai eu la sensation de signer un pacte avec le diable… Je me sentais angoissée. Ça s’est confirmé parce qu’en travaillant là-bas, je ne me sentais pas à ma place. Je sentais ma créativité brimée.

L’idée du freelancing m’est venue en écoutant des podcasts au début de l’été 2019 mais ce n’est qu’en mars 2020, en rejoignant la bêta test de la Micropreneure Academy que je suis passée à l’action.

Je me suis lancée officiellement lancée en tant que graphiste en juin 2020.

Pourquoi est-ce que tu as décidé de te former avant de te lancer dans l’entrepreneuriat ? Sur quel sujet tu pensais avoir besoin d’aide ?

J’avais besoin d’être rassurée sur la partie juridique. J’avais peur de mal faire.

Je me sentais seule dans le milieu de l’entrepreneuriat, n’ayant aucun entrepreneur autour de moi.

Quelles sont les problématiques que tu as rencontré à ton lancement ?

J’ai rencontré deux problématiques au départ :

• Ne pas avoir de clients
• Un manque de confiance en moi

Le cocktail des deux… c’est fatal !

J’avais créé mon compte Instagram un an auparavant, trouvé des clients… Mais au moment de mon lancement, il n’y avait plus personne. Je me suis donc mise à démarcher des potentiels clients. Ça n’a rien donné et je me sentais nulle.

Finalement, les choses se sont mises en place petit à petit. Aujourd’hui, je trouve tous mes clients sur Instagram.

Comment est-ce que tu as fixé tes tarifs ? Est-ce que ça a été une étape facile pour toi ?

Je me suis imposée un tarif horaire au départ par rapport à des choses que j’ai lu et des calculs que j’ai fait. Aujourd’hui, si mon tarif est remis en question, je me dis simplement que la collaboration ne devait pas se faire.

En fait, il y autant de tarifs que de freelances. Certains facturent plus cher que moi, d’autres moins cher. Il faut faire avec !

Sur Instagram, tu as évoqué le sujet du slowpreneuriat. Comment ça se traduit dans ton quotidien ?

Pour moi, le slowpreneuriat c’est respecter son rythme et s’écouter en se détachant des cases. Un entrepreneur ce n’est pas forcément ne pas calculer ses heures et crouler sous les projets.

En tant que freelance, on peut façonner notre journée comme on le veut, où on le veut et quand on le veut.

En tant qu’hypersensible, il est indispensable pour moi d’avancer à mon rythme.

Sur quoi est-ce que tu travailles en ce moment pour ton entreprise ?

Avec l’arrivée de la V2 de la Micropreneure Academy, j’ai envie de retravailler certains points de mon business.

En me lançant, j’avais besoin de tester mais je n’ai pas tout travaillé en profondeur. Aujourd’hui, je voudrais revoir mes offres, ma communication et structurer mes idées.

En tant que freelance, est-ce que tu prends le temps de travailler SUR ton business ?

Jusqu’à décembre / janvier, je n’avais pas suffisamment de clients pour avoir besoin de le faire.

Ces derniers temps, j’ai dû mettre en place un “CEO day” le vendredi pour créer mon contenu et gérer mon business.

Je m’épuise moins sur la semaine en mettant en place ce process.

Est-ce que tu aurais un conseil à donner aux freelances qui débutent ?

Faites vous confiance. Vous avez tout en vous, ne cherchez pas à rentrer dans une case. Vous avez l’opportunité de créer votre propre vie, votre propre métier.

Autre chose, entourez-vous ! Avec les réseaux sociaux, vous pouvez rencontrer plein d’entrepreneurs.

Et surtout, kiffer ce que vous faites.

Si vous souhaitez écouter notre échange sur votre plateforme de podcast préférée, c’est par ici :

Bonne écoute !

Si le podcast vous plaît, laissez 5* étoiles et un commentaire sur votre plateforme d’écoute. C’est la meilleure façon de soutenir mon travail ! Mille mercis !

Où retrouver Laëtitia ?

• Sur son site Internet
• Sur son compte Instagram

Où retrouver mon travail ?

• Sur Instagram : @maelanefaure
• Sur mon site Internet
• La Micropreneure Academy

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