Vous êtes nombreux à me dire, que ce soit sur Instagram, par mail ou au sein de l’Academy, que vous avez de multiples projets en tête mais que vous ne parvenez pas à réaliser.

Vous avez peur de vous lancer, vous ne savez pas par où commencer, ou encore vous avez des difficultés à concilier votre progression avec toutes vos obligations.

Pour construire cet épisode, j’ai choisi de partir d’une question posée par une membre de l’Academy lors du live questions-réponses de septembre.

« Par quoi commencer quand on est dans une période où on se sent submergée par nos projets, missions, impératifs, envies, objectifs etc.. ? Je n’arrive pas à faire le point sur tout ça pour en sortir un plan d’action servant à la fois mes obligations du moment et mes objectifs moyen terme. »

Étape 1 : Comprendre pourquoi on n’avance pas

« Ce n’est pas le bon moment… J’attends telle ou telle chose…. Telle chose m’en empêche… X m’a dit d’attendre… Je suis bloquée par telle chose… »

Premièrement, il faut comprendre ce qui bloque : est-ce que ce sont des éléments extérieurs ou simplement… notre esprit ?

Vous l’avez compris, quand ce qui bloque vient de vous, c’est souvent lié à la peur de se lancer.

Il faut savoir que le cerveau a un penchant pour :

• Les solutions faciles et confortables = zone de confort
• Les choses qui procurent du plaisir = procrastination

Le cerveau se “protège” en tentant d’éviter le danger, de faire machine arrière… Ce qui étouffe nos projets et nos rêves.

La plupart de nos peurs sont irrationnelles : nous les créons de toutes pièces.

Nos peurs proviennent de…

• Nos mauvaises expériences
• Notre éducation
• Notre sensibilité, notre environnement…

La plupart du temps, nous sommes à l’origine de la plupart de nos peurs.

• Je ne vais pas y arriver
• Je ne suis pas fait pour ça
• Les autres vont me juger
• Je vais manquer d’argent
• Je vais faire des erreurs…

Votre peur ne réside pas dans le danger de la situation mais dans votre perception, votre esprit.

C’est là que naissent les excuses qu’on connait tous :

• Je ne me lance pas parce-que je ne suis pas prêt(e)
• Je commencerai Lundi…

Étape 2 : Accepter qu’on ne puisse pas tout faire

Il faut penser à un seul projet à la fois.

Mieux vaut un projet complètement finalisé plutôt que de multiples projets bâclés ou inachevés. Dans tous les cas, les autres projets seront repris plus tard : on ne les abandonne pas !

Comment faire pour prioriser ?

• Écrire la liste de tout ce que l’on souhaite faire
• Qu’est-ce qui nous fait le plus vibrer ?
• Qu’est-ce qui nous enthousiasme le plus ?
• Qu’est-ce qui nous ferait vraiment avancer vers notre idéal de vie ?

Petit à petit, on tri, on barre et on en garde 5.

Puis on se pose la question : par lequel est-ce qu’on commence ?

Certains projets auront un impact plus important sur notre vie professionnelle mais aussi personnelle. Tandis que d’autres représentent plus une opportunité, une tendance. L’idéal est de miser sur le projet profond, celui qui touche directement ta vie pro et perso.

Étape 3 : Composer avec ses contraintes

Définir en amont, avant de planifier, quelles sont les contraintes qui nous entourent :

• Contraintes professionnelles (ex : cumul salariat – entrepreneuriat)
• Contraintes familiales
• Tout ce qui peut interférer avec notre projet
• Ne pas oublier de prendre en compte le temps pour soi

Il faut accepter qu’on n’avance pas aussi vite qu’on le voudrait et ne pas faire l’autruche en remplissant son emploi du temps comme si on n’avait pas d’autres contraintes.

Étape 4 : Faire de la place

L’objectif est de faire en sorte d’avoir assez de temps pour mener à bien notre projet.

Comment ?

En enlevant le superflu de notre emploi du temps : le café avec votre business-friend le matin, les événements/conférences… Tout ce qui peut retarder la réalisation de votre projet peut être enlevé.

Pour faire de la place, vous pouvez vous aider de :

• La Loi de Pareto et de la Matrice d’Eisenhower (80% de mes résultats proviennent de 20% de mes efforts)
• La Matrice d’Eisenhower (classer les tâches selon leur degré d’urgence et/ou d’importance)

Étape 5 : Disséquer le travail à fournir

C’est la méthode n°1 que j’utilise à chaque fois pour réaliser mes projets.

L’objectif ici est de découper la difficulté de mon projet en divisant les choses en 3, puis en 3, puis en 3.

1 projet = 3 grands axes = objectifs = tâches = sous-tâches

Quand on arrive à des mini-tâches aisément actionnables, on peut plus facilement les inclure dans notre emploi du temps.

Vous pouvez vous aider avec des outils de gestions de projet comme ClickUp, Asana ou Trello. C’est ce que j’ai fait pour le lancement de la Micropreneure Academy !

Étape 6 : Créer un planning

Pour rendre les choses plus concrètes et vous mettre une petite “pression”, il faut attribuer une date à la réalisation de votre projet.

Vous pouvez fonctionner soit en rétroplanning (en partant de la date butoir) soit avec un planning classique selon vos contraintes actuelles.

L’important dans la création de votre planning est d’être toujours réaliste et de vous laisser du temps libre. Il vaut mieux anticiper et, par exemple, prévoir une semaine off pour rattraper son retard plutôt que d’accumuler du retard et de crouler sous le travail.

Pensez aussi à doubler votre temps de travail pour les tâches que vous faites pour la première fois, généralement elles demandent un temps d’adaptation.

Pour finir, je vous conseille vivement de partager votre projet à quelqu’un. L’évoquer publiquement vous obligera à aller jusqu’au bout pour ne pas décevoir la personne !

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