Beaucoup d’entrepreneurs parlent de leur business comme leur “bébé”. En soi, c’est pas étonnant : c’est quand même quelque chose qu’on a construit de toutes pièces et qu’on voit grandir…
Mais appeler son business “mon bébé” et surtout le traiter comme tel, c’est pas franchement une bonne idée. Faire grandir un business, c’est pas faire grandir un être humain : il n’a tout simplement pas besoin des mêmes choses.
Et le considérer comme une petite chose dépendante, c’est l’empêcher de grandir sur le long terme.
Dans les deux cas, on donne naissance à quelque chose. Il y a beaucoup d’attention, c’est du travail constant, des soirées bien occupées, des nuits parfois écourtées… et beaucoup d’attachement.
Mais le jeu des ressemblances ne devrait pas rester sur le long terme.
Un business ce n’est pas une personne, c’est une entité économique séparée de notre personne (même si c’est un projet dans lequel on met toutes nos tripes). Notre monde ne tourne pas autour de lui.
Si on considère notre business comme un petit être dépendant de nous, on ne lui laissera jamais la possibilité de grandir par lui-même, sans notre attention et notre contrôle constants. Par conséquent, on ne se laisse pas la possibilité de s’absenter quelques jours par peur que tout s’écroule. Cette vision n’est pas viable sur le long terme.
Il y a donc un changement de mindset à adopter.
On doit dès le début “habituer” notre business à être indépendant et à exister sans nous (quels que soient nos objectifs ou notre business model).
Exemples de choses à mettre en place :
A lire ou écouter : 101. Arrêtons d’être l’esclave de notre business : comment construire un business autonome et prospère ?
Si vous avez pour objectif de “scaler” c’est-à-dire d’augmenter le nombre de clients sans forcément doubler les ressources nécessaires, si vous voulez déléguer le travail à d’autres personnes, prendre plus de temps pour vous tout en ayant un chiffre d’affaires qui continue à grandir… Il va falloir se détacher de l’idée qu’on est les seuls à pouvoir s’occuper de notre business.
Dans la team Maëlane Faure, on est 4. Sans Leïla, Clémentine et Olivia, les clients seraient moins chouchoutés, on pourrait moins en prendre et je pourrai moins lancer de projets.
Evidemment il faut apprendre à déléguer mais surtout il faut arrêter de vouloir tout contrôler, tout maîtriser, sous prétexte que “personne ne fera mieux que moi”. Sinon, on rentre dans un cercle vicieux : on ne permet à personne de nous aider → on bloque notre progression (épuisement + stagnation) → le business ne va pas bien.
L’objectif c’est de trouver des personnes qui partagent nos valeurs et notre vision, les former et leur faire du feedback. Vous n’avez pas besoin de déléguer plein de choses d’un coup, c’est un processus long !
Dans une relation parent-enfant, il y a de l’amour inconditionnel quel que soit l’apparence de notre bébé ou sa façon d’être.
Pour un business, la passion et l’attachement à son activité est bien sûr important mais cet “amour inconditionnel” sans discernement est dangereux. Il y a tellement de sur-investissement émotionnel que :
Il est essentiel de chercher du feedback constructif régulièrement (clients, audience, team, mentor…) et d’être à l’écoute des besoins / du marché et de ses évolutions. On va se baser sur des données concrètes pour faire évoluer le business et non pas (que) sur l’affect. Je vous recommande de vous faire aider mais attention à ne pas se “braquer” quand un coach / formateur / mentor souligne des points d’amélioration.
Quels que soient notre parcours, nos réussites, les ressources investies… Ne jamais rester borné avec un projet qui ne marche plus ou qui ne nous plaît plus.
Quand on fait des bilans, on se demande souvent ce qu’on pourrait faire de plus / de mieux / de nouveau, mais rarement ce qu’on devrait cesser de faire.
Or, plus on se dit que notre business est notre bébé, plus il est compliqué de se défaire de tout ou partie de notre activité.
A lire ou écouter : 114. Pivoter dans son business, sans peur ni casse : mon retour d’expérience
Votre business EST un business – c’est-à-dire une entité économique séparée de VOTRE personne. Quand vous commencez à “casser” cet attachement maternel et le besoin de touuut contrôler, vous allez vous libérer d’un poids et commencer à retrouver un peu de liberté. 😉
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