Lancer son entreprise, c’est souvent l’étape ”facile” : on part tout feu tout flamme avec une idée de business en tête, on déclare son activité à l’URSSAF, et on se met à la recherche de ses premiers clients.
Ce dont on parle beaucoup moins, c’est “l’après”, quand l’activité est lancée depuis un moment… Et qu’on commence à se rendre compte que b*rdel, l’entrepreneuriat, c’est pas l’Eldorado !
C’est un fait : beaucoup d’entrepreneurs ne sont pas heureux dans leur business. Épuisement, manque de motivation, sensation d’être sous l’eau… On est souvent très loin de ce pourquoi on s’était lancé au départ.
Dans cet épisode de podcast, je détaille pour vous 6 causes possibles d’un manque d’épanouissement dans votre business… Et des pistes concrètes pour mieux vivre votre vie d’entrepreneur(e).
On a souvent l’impression qu’on n’a pas de contrôle sur notre quotidien et qu’on est censé faire comme tous les entrepreneurs : courir partout, avec des to-do à rallonge et des cernes de 3 kilomètres.
La vérité (même si elle est pas plaisante à entendre), c’est que nous créons nous-mêmes comme des grands cet environnement prison.
On est responsables des limites qu’on fixe : avec nos clients, avec nos prospects, avec nos proches, et avec nous-même (en premier lieu).
On est aussi responsables des deadlines impossibles qu’on s’impose arbitrairement (soit parce qu’on est trop gourmands en projets, soit parce qu’on gère mal les choses, ou qu’on n’ose pas dire non).
Par exemple, le fait de se forcer à produire du contenu TOUS les jours, pour satisfaire l’énooorme calendrier éditorial joliment imaginé sur Notion 🤷🏻♀️
Et puis, de manière générale, on est responsables de notre environnement de travail, comme le lieu ou les horaires ! Tout le monde n’a pas forcément envie de faire du 9h-18h 🙂
On se lance TOUS dans l’entrepreneuriat en quête d’un meilleur quotidien (la liberté, ça en fait rêver plus d’un !), pour au final s’apercevoir qu’on a recréé la même prison que le salariat – avec la sécurité en moins…
Épisode lié : 86. Poser des limites dans votre business… et respecter votre énergie, temps et travail
Projet à boucler pour le client A, début de collab’ avec le client B, régler les soucis avec le client C… On dédie vite TOUT notre temps à nos clients, avec 95% de notre temps dans l’opérationnel.
En général, c’est par peur de manquer des opportunités, mais aussi et surtout un problème d’offre : on n’a pas les bons tarifs ou le bon business model.
Problème : on a l’impression d’être sous l’eau H24, et le business ne se développe pas, puisqu’on ne consacre aucune minute à sa stratégie et ses projets (aka travailler SUR son business VS dans son business)
Ce n’est pas le fait de “travailler pour ses clients” qui permettra à ton business de se développer sur le long terme…
C’est plutôt toute la réflexion stratégique que tu auras à côté :
C’est quoi, ma vision ? Vers quoi j’ai envie d’aller avec mon entreprise ? Quelle offre j’ai envie de lancer ces prochains mois ? Comment je mets en place un système fiable d’acquisition client ? Etc.
La “zone de génie”, en gros, désigne les tâches, les compétences dans lesquelles on excelle particulièrement : qu’on peut faire sans grands efforts, avec passion, et des résultats top.
On a tous notre propre zone de génie. Certains vont exceller dans la création de contenu vidéo, d’autres dans le copywritting ; d’autres encore dans la communication orale ou l’art visuel.
Quand on est dans le “flow”, qu’on consacre la plupart de son temps à des choses qui nous vont comme un gant, je peux t’assurer que tout devient tellement plus fluide et épanouissant.
Ça paraît simple sur le papier, mais ça l’est beaucoup moins en réalité : on est très nombreux à ne pas savoir dans quoi on est réellement doué… Et à passer 99% de notre temps sur d’autres tâches.
Et c’est la conséquence du point d’au-dessus : quand on a la tête sous l’eau, difficile de prendre du recul et de capitaliser sur les bonnes actions.
Faire un gros point sur TOUTES les tâches effectuées au quotidien, et évaluer pour chacune d’elle :
Ensuite, on fait le tri dans toutes ces tâches pour protéger au maximum les tâches qu’on adore et dans lesquelles on excelle → changer de stratégie, déléguer des tâches, en supprimer d’autres…
Lancer des produits digitaux, arrêter l’individuel, aller sur Tiktok, faire des webinars, atteindre les 100k, déléguer…
Suffit de passer quelques minutes dans les contenus business du web pour se rendre compte des différentes “modes” présentées comme LES choses à faire pour se développer.
Le problème (et c’est logique) c’est que tout le monde n’a pas la même personnalité – ben encore heureux – les mêmes aspirations, ni la même façon de travailler.
Ce qui marche pour l’entrepreneur à succès du coin sera une grosse cata pour son voisin, et inversement.
Je vois au quotidien des TAS d’entrepreneurs qui se forcent à appliquer les tendances, et qui finissent par s’éteindre complètement dans leur activité… Sans même avoir les résultats espérés !
On a TOUS cette croyance du : “Pour réussir, il faut travailler dur”… et son inverse : “On ne peut pas réussir sans travailler d’arrache pied”
C’est d’ailleurs la croyance dans laquelle j’ai dû mettre un énoooorme coup de pied quand j’ai décidé de diviser mon temps de travail de moitié en 2022.
Ma vision de l’entrepreneuriat a tellement changé ces deux dernières années que ça irrigue maintenant tout mon contenu :
Le succès d’une entreprise n’est certainement pas lié à la quantité de travail abattue : on peut carrément construire une entreprise pérenne (et rentable++) sans se tuer les yeux – et la santé – 80 heures par semaine sur son ordi. Qui a envie de ça, sérieux ? 😅
Qu’on se le dise : si tu as obligatoirement besoin (=/= envie) à l’heure actuelle de travailler >40h par semaine pour maintenir ton business à flots, c’est qu’il y a quelque chose à revoir dans la structuration de ton business. 🙏🏻
PS : On peut aussi aimer travailler beaucoup beaucoup, et s’épanouir dans ce travail, mais il y a toujours une limite à placer 🙂
Tout le monde peut travailler sur son organisation et gagner plus de temps dans son quotidien (même les personnes déjà naturellement organisées)
Le plus gros du travail ici : optimiser tout son écosystème : business model, offres, stratégies…
Ensuite, pas de recettes magiques, mais essayer d’appliquer des principes simples de la productivité, comme le fait de capitaliser sur l’existant, fixer des priorités, ou encore préparer ses semaines avec méthode et intention
Épisode lié : 128. Comment ne plus se sentir débordé dans son business ?
La zone de confort, c’est un cocon rassurant : on reste dans les tâches et projets qu’on fait déjà, et qu’on maîtrise bien.
Je ne suis pas trop du genre téméraire 😁, et j’ai toujours eu la fâcheuse tendance à rester dans mon petit confort (j’étais ET je reste la pro pour éviter les trucs inconfortables).
Mais je me suis rendue compte depuis l’an dernier que cette zone de confort a tendance à me déconnecter un peu du business : dans ces périodes, je me sens “molle”, pas inspirée ni motivée.
En répétant les mêmes choses depuis des mois voire des années, je prive mon cerveau du mode “excitation + créativité à fond”, qui est pourtant indispensable pour me faire avancer.
Il est souvent dangereux de s’enfermer dans des routines sous prétexte qu’elles fonctionnent. Tous les ans, je me botte les f*sses pour tester de nouvelles choses dans ma comm’, mes offres ou mon organisation (et en général, je ne regrette pas !).
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