Dans cet article, je vous livre mon bilan 2020 : qu’est-ce qui a fonctionné ? Qu’est-ce qui a été plus difficile pour moi ? Quels sont mes projets pour 2021 ?
Le bilan est un exercice essentiel à tout entrepreneur ou freelance. Il permet de se rendre compte du chemin parcouru, d’accentuer ses efforts sur ce qui fonctionne, et d’améliorer ou de trier ce qui marche moins bien. Résultat : une activité qui avance année après année, et un surplus d’efficacité.
Ce bilan 2020 au sujet de ma vie entrepreneuriale est sans tabou, ni paillettes (comme d’habitude !). Il vous permettra, vous aussi, de faire un point sur votre activité et de vous poser les questions essentielles à votre progression.
En 2020, j’ai changé de… métier et de business ! Je vis à présent à 200 % de mon business en ligne de formation. Et rien que ça : waouh ! 🤩
Ça n’a pas toujours été le cas : jusqu’en août, je jonglais entre freelancing* (Content Manager pour les professionnels du droit – mon premier business) et Rocket ton Business.
(* freelancing = avoir des missions clients à réaliser. Business en ligne = vendre ses propres produits sur le web)
Pour remettre les choses dans leur contexte :
Deux mots ont rythmé mon année, surtout sa deuxième partie : simplification et focus.
À ce jour, je n’ai qu’une seule offre : la Micropreneure Academy. Et cela sera sûrement la même chose en 2021.
A lire : “Faut-il multiplier ses offres pour vendre plus ?”.
Je ne dis pas que tout le monde devrait avoir une offre unique. Déjà, parce qu’il faut en avoir envie. D’autre part, parce que ce n’est vraiment pas adapté à tous les business. Mais pour moi, ça a été LE choix gagnant en 2020.
Le fait de me concentrer sur une seule chose à la fois m’a permis de :
La simplification et le focus ne concernent pas que mes offres, mais tout mon business de façon générale. Par exemple, en novembre/décembre, j’ai stoppé toute sollicitation extérieure et ai considérablement ralenti sur la création de contenu, pour me concentrer à 200% sur la refonte de l’Academy.
Côté communication, je n’ai qu’un réseau social (Instagram) et qu’une plateforme de contenu (podcast). J’ai aussi envie, en 2021, de privilégier encore plus la qualité à la quantité.
J’ai besoin de me sentir alignée et épanouie dans tout ce que je fais, et la notion de plaisir est très importante dans mon quotidien.
Ça ne m’empêche pas de travailler d’arrache-pied, mais je veux savoir pour quoi je le fais.
J’ai décidé en juin de mettre totalement fin à mon activité de freelance, qui ne m’épanouissait plus. Cette décision m’a donné le vertige, et j’ai d’ailleurs mis des semaines à la prendre. L’impression, clairement, de revenir dans l’incertitude. Certes, j’avais déjà l’Academy qui “tournait”, mais tout le reste était très incertain : je disais ciao au confort des missions longues de freelance (7k€ par mois).
Rebelote cet été, quand j’ai décidé de quitter le business model du membership. Je reçois d’ailleurs beaucoup de questions à ce sujet, mais j’y consacrerai bientôt un épisode de podcast.
J’en ai déjà parlé, mais j’ai fait l’erreur, en 2019 et jusqu’à mi-2020, de travailler comme une acharnée… Et de considérer mon entreprise comme le centre de ma vie.
Je ne me blâme pas : je venais de quitter ma carrière en cabinet d’avocats (oui, je change souvent de métier 😂) et je pensais que je n’avais pas droit à l’erreur.
Mais les dégâts que ça peut causer sont nombreux… Et être occupé ne signifie pas être efficace. Dans mon cas, 1/ je passais beaucoup de temps sur des détails, 2/ je voulais tout développer en même temps.
En quittant ma vie de freelance, j’ai dit stop aux emplois du temps surchargés, aux soirées manquées et aux week-ends sur mes écrans. J’ai pris du temps pour moi… et surtout beaucoup de recul.
Bien sûr, il m’arrive – comme en ce mois de décembre – de mettre les bouchées doubles, y compris les week-ends. Mais ce sont des phases très temporaires et occasionnelles, motivées par un projet bien spécifique. En l’occurrence, la refonte de l’Academy et sa pré-vente. Je l’accepte. Mais que ça devienne la norme… Non !
Dans la même logique, j’ai désactivé les notifications Instagram et supprimé les mails de mon téléphone. Je ne réponds que très rarement à mes mails le week-end, car j’ai compris que oui, j’ai le droit d’avoir des week-ends.
Je ne veux plus du mythe de l’entrepreneur qui n’arrête jamais et qui en veut toujours plus. Ce n’est pas comme ça que j’ai envie de vivre.
J’ai dédié à un épisode de podcast entier à ce sujet. Cette expression fait un peu bullshit, mais ça fait sens quand on s’y penche un peu plus.
J’ai décidé que je voulais une entreprise qui respecte mon rythme, mes envies et ma personnalité. En l’espèce, je ne voulais plus vendre mon temps, ni avoir de contraintes à la fois temporelles et géographiques.
Tous mes choix vont alors dans ce sens. À commencer par le fait de vouloir construire un business de formation en ligne, qui me permette d’organiser mon emploi du temps 100 % comme je le veux (je n’ai que très peu de rdv et de contraintes). Ce business model n’a évidemment rien de facile, mais il me correspond entièrement.
En 2019 et 2020, j’ai beaucoup investi. Je n’ai pas encore fait le compte, mais entre les freelances, les formations, les logiciels et outils, le matériel… Je dépense beaucoup pour mon entreprise, et j’adore ça 😁
Plus sérieusement, je considère l’investissement comme un levier qui me permet de progresser. Je me rémunère peu (par choix : je n’ai pas besoin de beaucoup pour être bien) et tout le reste est mis de côté en trésorerie ou immédiatement réinvesti.
Si le sujet vous intéresse, j’ai consacré un épisode de podcast à l’investissement quand on est à son compte.
Il ne se passe pas un seul instant sans que je ne pense à mon entreprise, presque devenue un prolongement de ma personne. J’y pense dès le réveil, le soir, en week-end, en vacances.
Oui, c’est beau d’avoir un métier ultra épanouissant, d’être payée à produire du contenu (j’adooore), d’être (relativement) libre – on ne l’est jamais vraiment… Mais il y a aussi tout ce qui va avec. Cette pression voire inquiétude, ces remises en question, ces déceptions, ces idées qui fourmillent H24…
Tout ça m’a épuisée voire découragée plus d’une fois (comme cet été en Grèce, quand je me posais un millard de questions). Je me suis surprise à imaginer ma vie sans business, pouvoir ranger mon ordi le soir à 17h et oublier tout ça pour la soirée…
J’adore ce que je fais, et pour rien au monde je n’échangerais ma place. Mais bordel, qu’est-ce que c’est prise de tête 😂
De façon générale, je n’ai pas de “souci d’état d’esprit”. Je suis ambitieuse (ce n’est pas un gros mot, les gars !), motivée, et j’ai confiance en mon offre.
Mais, plusieurs fois dans l’année, j’ai senti que je me freinais. Ou plutôt, que ma zone de confort essayait de me ramener vers elle 😅 “Pour qui est-ce que je me prends ?”, “je n’ai pas les épaules pour ça”, “je ne suis pas bonne à ça”, “ce que je fais n’est pas à la hauteur”…
À cela s’ajoute le fait que je sois jeune, plus jeune que la majorité des entrepreneurs dans ma niche. Honnêtement, je ne m’en préoccupe pas, mais je sens parfois que je manque de recul et d’expérience sur certaines choses.
En fait, le business, c’est hyper cyclique. Vous allez avoir des objectifs et devoir sortir de votre zone de confort pour les atteindre. Ensuite, vous entrez dans une nouvelle zone de confort. Et ainsi de suite… Ça demande une constante adaptation. Un constant travail sur soi. C’est aussi passionnant qu’épuisant. 😉
J’ai appris à accepter ces moments de doute, ils font partie de l’aventure.
Outch ! Je mets les pieds dans le plat. J’en ai déjà parlé à quelques copines entrepreneures, mais jamais vraiment publiquement.
Très chers membres de l’Academy, sachez que si vous me lisez, je suis HYPER heureuse de mener cette aventure avec vous ❤️
Le problème, c’est qu’en lançant une offre très accessible (à ses débuts, l’Academy était à 39€ par mois), j’ai attiré des clients que je ne voulais pas attirer. En lançant ce projet, j’en étais consciente, mais j’ai voulu tester (sans aucun regret).
Une très jolie communauté s’est créée. Mais avec également des clients peu scrupuleux, de mauvaise foi et/ou mauvais payeurs. Et, quand on met tout son coeur dans un projet, on devient un peu fébrile quand on sent que notre travail n’est pas respecté…
J’ai appris, au fil des mois, à ne pas accueillir les choses personnellement, et à prendre beaucoup de recul. Plus encore, c’est l’une des raisons – mais pas la seule – pour lesquelles j’ai changé mon positionnement en fin d’année, et cela s’accentuera en 2021 : mon offre devient premium. C’est un choix que j’assume entièrement, même si je sais que cela en a déçu plus d’un.
Simplifier et être focus ne veut pas dire que je n’ai aucune frustration, bien au contraire. Je suis passionnée et créative, avec toujours 1000 idées en tête.
C’est un gros travail que de prioriser les projets, voire en reporter. Ce n’est pas facile de simplifier son activité et de mettre des limites. Mais j’essaie. 😉
Le cumul freelancing et business en ligne a à cet égard été particulièrement difficile, avec des semaines très denses (je bossais 4J/semaine en freelance !) et le sentiment de ne pas avancer. S’ajoutait à cela beaucoup de culpabilité.
J’ai TRÈS hâte à 2021. Ce sera ma première année 100% formatrice en ligne, avec un produit qui n’a pas fini, je le pense, de se développer. J’ai vraiment hâte d’accueillir les nouveaux membres dans l’Academy 😍
Mes focus pour l’an prochain :
C’est ainsi que se termine mon (long) bilan 2020. J’espère que ce bilan t’aura donné quelques idées pour rendre ton année 2021 encore plus jolie et épanouissante.
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