Lorsqu’on veut choisir ses stratégies business, les questions arrivent généralement à la pelle ! Instagram ou LinkedIn ? Une seule offre ou plusieurs ? Marketing de contenu ou publicité Facebook ? Déléguer ou rester seul ? Si je réponds “Un peu de tout ça, en fait” : je SAIS que je vais décevoir. 😅. Je sais aussi que ces questions ont pu éveiller votre curiosité. En tant qu’entrepreneur, on est toujours en train de se demander si on ne passe pas à côté de LA meilleure stratégie du moment pour développer son entreprise.

Honnêtement, il ne se passe pas une semaine sans que je reçoive quelque chose comme “On m’a dit que je ne pourrais pas développer mon business sans [insérer ici la dernière stratégie à la mode]”

(Really ? 😂)

Ou encore :

“Madame Untel m’a dit que (…), ça ne servait plus à rien. Alors, est-ce que j’y vais ?”

C’est un sujet qui me tient (vraiment) à coeur, parce que je sais à quel point cette quête infinie de la meilleure stratégie peut 1/ épuiser, 2/ déprimer, 3/ mener droit dans le mur 🤯 (et pourtant, je le vois chez la majorité de mes clients).

Typologie des stratégies business

Quand je parle de stratégies, ça peut être tout un tas de choses :

• Stratégies de positionnement : spécialiste ou généraliste ? Positionnement large ou niché ?
• Stratégies d’offre et de prix : offre unique ou catalogue rempli ? Low-cost ou prix premium (voire high ticket) ? 1:1 ou collectif ?
• Stratégies de comm’ : Instagram ou LinkedIn ? Ton décontract’ ou corpo ? Vidéo ou podcast ?
• Stratégies de vente : Lancements ou evergreen ? Appels découverte ou questionnaire ? Page de vente courte ou longue ?!

(Toi aussi, t’as la migraine en lisant cette liste ? 😅)

La vérité, c’est que toutes les stratégies fonctionnent, pour peu qu’elles soient bien choisies.

Prenons 3 entrepreneurs qui cartonnent dans le même domaine, par exemple le community management. Il y a fort à parier que chacun aura des stratégies bien différentes :

• Un de ces entrepreneurs aura peut-être un positionnement très niché, mais de multiples canaux de comm’ (Youtube, podcast, LinkedIn, etc.).
• Un autre aura peut-être un positionnement bien plus large, et n’aura en outre aucune présence sur Internet (oui, ça existe 🤓).
• Un autre sera peut-être fan des conférences et meet-ups, et ne travaillera qu’avec des clients haut de gamme rencontrés à ces occasions.

⇒ Un métier, un chiffre d’affaires égal, mais des stratégies complètement différentes.

Si toutes les stratégies peuvent fonctionner, comment on les choisit, alors ? C’est parti pour le tour des bonnes questions à se poser !

Stratégies business : les bonnes questions à se poser

1) Est-ce que c’est en phase avec ma personnalité et mes compétences ?

On se force – parfois même sans s’en rendre compte – à appliquer des stratégies qui ne nous correspondent pas.

Tout le monde n’a pas envie de danser comme un asticot dans un Reel Instagram (moi par exemple, j’ai horreur des Reels vides et vus et revus. Je trouve ça inutile. Voilà, c’est dit 😶).

Tout le monde n’a pas envie de se mettre en avant pour gagner en visibilité.

Tout le monde n’a pas non plus envie d’être dans une niche ultra précise. (Je pourrais continuer longtemps, mais ça va être lourd 😉)

Vous aurez beau essayer toutes les stratégies du monde : si ce n’est pas en phase avec votre personnalité, vos goûts et vos compétences : ça ne va pas marcher.

Le résultat ne sera pas terrible, ça se ressentira, et la stratégie sera bien vite abandonnée. Neeeext !

2) Est-ce cohérent par rapport à mon positionnement ?

Et/ou cohérent par rapport à ma clientèle cible, et/ou mes offres (= tout ce que j’ai construit jusqu’à présent) ?

On a souvent une vision très “Moi je”. Entre nos lubies, les effets de mode et nos tergiversations. 🤓

Sauf que : gare à la cohérence ! Ce que vous construisez pour votre business (positionnement – clientèle – offres – comm’ – etc.), c’est un tout, pas des pièces détachées.

Et en vrai, il suffit d’un mauvais choix pour casser tous nos efforts de positionnement.

On ne vend pas de la même manière selon notre gamme de prix, on ne communique pas de la même manière selon nos clients, et on crée des offres en fonction de sa clientèle cible (et pas juste de nos envies).

C’est pour ça que les questions comme : “C’est quoi que les internautes préfèrent : tutoiement ou vouvoiement ?”, ça n’a pas grand sens !

3) Est-ce en accord avec les objectifs de mon entreprise ?

On n’est pas tous au même stade de développement du business, et on ne veut pas tous la même chose (et heureusement).

Certains ont envie d’atteindre les 6 chiffres et plus encore, de scaler, d’avoir une équipe. Et d’autres sont hyper heureux avec un activité plus modeste (et ça ne les rend pas moins ambitieux, soit dit en passant).

Forcément, la manière de développer sa boîte ne sera pas la même.

(Petit conseil, d’ailleurs : plus vous débutez, plus je vous conseille d’aller au plus simple – c’est toujours la formule gagnante)

Je parle d’objectifs business, mais aussi d’objectifs “de vie” : comment est-ce que vous avez envie de vivre votre quotidien ? C’est quoi, pour vous, le business idéal ?

Ça paraît tomber sous le sens, mais 80 % du temps, on prend des décisions qui nous éloignent de notre mode de vie idéal.

4) Est-ce que mon business en a besoin, là tout de suite ?

Selon les saisons du business, on ne va pas mettre l’accent sur les mêmes choses. Parfois, on voudra bosser sur la création d’une offre, d’autres fois sur sa communication.

Si je suis à fond sur le développement d’une chaîne Youtube par exemple, ce n’est peut-être pas le même de faire la refonte de toutes mes offres 🙂

Et puis même, sans parler de ça, il y a parfois des impératifs :

Si on est à la recherche de ses premiers clients par exemple, la priorité n’est pas de se lancer dans la création d’un produit compliqué (mais plutôt de gagner rapidement ses premiers € pour valider son concept).

Si on n’a pas de trafic sur son site, ce n’est peut-être pas le moment de lancer sa newsletter.

D’où l’avantage, je pense, de fixer des objectifs par année et/ou trimestre et/ou mois : ça aide à garder le cas 🚀

5) Quel est l’investissement que ça va me demander, et en combien de temps puis-je espérer des résultats ?

Disons le, il y a des stratégies bien plus chronophages que d’autres (notamment côté création de contenu).

Et comme on est en business – et non en loisir – on a besoin de préserver notre temps. Il faut vérifier la balance investissement / résultat, surtout si on a besoin d’encaisser du chiffre d’affaires rapidement (ex : pas de chômage, CDI qui se termine, etc.).

À l’inverse, si on a pas mal de temps et/ou d’argent, on peut se permettre plus de fantaisies 😉

6) Avant de me lancer dans quelque chose de nouveau, est-ce que ce que je fais / crée / produis est déjà satisfaisant ?

Vous le savez, je suis fan de minimalisme et de simplicité (j’en ai parlé dans cette newsletter, d’ailleurs).

Et je suis plutôt du genre à me dire : si ça marche, je n’ai pas besoin d’aller voir ailleurs.

C’est fréquent par exemple qu’on me demande pourquoi je ne suis “que” (c’est déjà bien, hein ? 😂) sur Instagram.

Ma réponse systématiquement : “Pourquoi j’aurais besoin d’aller voir ailleurs ?”. La très grande majorité de mes clients viennent d’Instagram, et ma communauté grandit bien.

Honnêtement, plutôt que de vouloir réinventer la roue à chaque fois, pourquoi ne pas bosser sur les stratégies déjà en place ? Ça demandera bien moins de temps et d’énergie. Pour plus de résultats !

Bref : vous le voyez avec ces différentes questions, ce qui est bon pour la voisine ne le sera peut-être pas du tout pour vous → Pas la même personnalité, les mêmes objectifs, la même cliente, etc.

Bonus : 8 stratégies que j’ai utilisées (et approuvées) en 2021

Quand on voit des entrepreneurs qui prêchent pour leur paroisse, ça paraît assez compréhensible (même si parfois dangereux) : ils voient que ça fonctionne pour EUX (et chez leurs clients). Mais ça ne veut pas dire, vraiment pas, que c’est LA seule manière de réussir.

N’oublions pas que nous avons tous une vision différente du monde qui nous entoure. On a tendance à penser notre vérité > celle des autres. Mais ça ne fonctionne pas tout à fait comme ça 😂

Maintenant, j’espère vraiment que vous reteniez un message : peu importe la stratégie que vous allez utiliser pour votre business : TOUT est susceptible de fonctionner.

Mais comme je sais qu’on aime tous savoir ce qu’il se passe dans le business des gens (n’est-ce pas ? 😜), je vous amène dans mes coulisses, pour vous présenter les 8 stratégies business qui ont le plus fonctionné POUR MOI, en 2021. Let’s go !

1) Me concentrer, encore une année, sur une seule offre

2020 a été marquée (pour moi 😄) par la création et le développement de la Micropreneure Academy. Je vous avoue qu’en décembre 2020, en préparant mon année, je n’ai pas hésité bien longtemps : je voulais garder le focus sur l’Academy pour 2021.

En même temps, j’étais en pleine refonte du produit (de membership à formation en ligne), en plein dans les démarches Datadock, et j’avais encore 2 499 549 idées pour améliorer et développer cette offre.

10 mois après, je suis repartie pour une nouvelle refonte : la création de la V3. J’ai organisé 2 sessions de formation (février & juin), et une 3ème début novembre.

Une nouvelle fois, ne proposer QUE l’Academy en 2021 m’a vraiment permis de mettre touuuus mes efforts, mon énergie et ma créativité au service de cette offre.

… Et quintupler le chiffre d’affaires de 2020 ! 😱

2) Proposer le défi 5 jours en lancement, puis le ré-utiliser à l’infini

Ce que j’aime avec le business en ligne, c’est la facilité à diffuser des contenus (gratuits ou payants) et à décupler leur impact grâce à l’automatisation.

En février 2021, pour le lancement de la session 01, j’ai proposé mon premier challenge : “5 jours pour créer une entreprise qui cartonne”. Je l’ai amélioré et peaufiné en juin (version sans lives), et proposé lors du lancement de la session 02.

Depuis août 2021, ce défi 5 jours est disponible à la demande (clique ici pour y participer !). Il tourne “tout seul”, en automatique, et je n’ai pas touché au contenu depuis. Une belle croissance de ma liste e-mail 🥳

3) Investir pour mon identité de marque

Fin 2020, j’en ai eu marre de mon identité visuelle bidouillée et incohérente…

J’avais déjà travaillé avec une super graphiste mais, au fil du temps et de l’évolution de mon entreprise, j’avais adapté (ou plutôt : déformé 😁) cette ancienne identité.

J’ai eu envie de tout reprendre à 0, et de donner à ma marque un aspect vraiment professionnel, mais en même temps super aligné avec ma personnalité.

C’est la talentueuse Xuân Calen qui s’est chargée de cette refonte d’identité de marque, et c’est clairement mon MEILLEUR investissement 2021. Merci encore mille fois Xuân !

4) Décider d’aller plus loin avec Leïla, devenue ma “collaboratrice”

J’ai commencé à travailler avec Leïla à l’automne 2020. Au départ, c’était simplement pour monter les vidéos de la V2 de l’Academy. Peu à peu, je lui ai confié de plus en plus de missions, mais ça se cantonnait à de l’assistanat web.

En juin 2021, après avoir fait un lancement complètement DINGUE 😅, je me suis retrouvée un peu dépassée.

Ça faisait un moment que je songeais à intégrer davantage Leïla, mais je n’avais pas sauté le pas (entre autres, ça fait peur de rémunérer quelqu’un l’équivalent d’un bon salaire…). Ce lancement, ça a été un peu mon déclic.

Leïla est devenue en juin coach mindset pour l’Academy (elle est trop forte dans ce domaine !) et Responsable Succès Client.

Et clairement, c’est ma dose de good vibes et de soutien au quotidien ❤️ J’aime trop cette personne (et les élèves aussi !).

Elle s’occupe donc de tout le côté Mindset de l’Academy et également de l’expérience client à mes côtés. On a enregistré ensemble un épisode de podcast, si ça vous intéresse 🙂

5) Devenir organisme de formation éligible CPF

Soyons honnêtes : devenir organisme de formation n’est pas une partie de plaisir, looooin de là. J’ai passé beaucoup (BEAUCOUP) de temps, fin 2020, à constituer mon dossier pour le Datadock.

Heureusement, j’ai été accompagnée par Amel Rachem et sa formation “Entrepreneurs en Puissance” (* lien affilié, je te recommande sincèrement cette formation).

Beaucoup de paperasse et de gestion client, mais sans regret ! En dehors de l’aspect financier, ça m’a aussi permis de revoir en profondeur mes process et ma pédagogie 🚀

6) Créer un produit d’appel : Le Départ

La Micropreneure Academy n’est pas tout à fait ma seule offre. Disons que c’est ma seule “vraie” offre. 😁

Mais, à côté de ça, j’ai sorti en mai 2021 un mini-programme en ligne : Le Départ. Il permet de trouver, valider et affiner son idée d’entreprise.

C’est un produit qui se veut très accessible, pour deux raisons :

• Permettre à ceux qui me découvrent de juger de la qualité de mon travail, sans investir directement 1 600 € dans l’Academy.
• Préparer l’entrée dans la Micropreneure Academy pour ceux qui le veulent (avec une idée de business validée, c’est beaucoup plus facile de suivre l’Academy).

C’est un mini-programme très accessible (49 €), mais j’ai sorti le grand jeu côté valeur délivrée. Pas de mauvaises surprises, bien au contraire 😏

Le concept de la petite offre a été beaucoup mis en avant par Valentine Helsmoortel, c’est d’ailleurs elle qui m’a donné envie de m’y mettre. Merci Valentine 🙂

7) Ouvrir l’Academy par sessions (et non toute l’année)

Quand on a un produit digital, il y a deux manières de vendre : soit toute l’année, soit par lancements.

Il n’y a pas de meilleure option : les deux comportent des avantages et des inconvénients. Perso, pour 2021, j’ai décidé d’ouvrir 3 fois : en février, en juin, en novembre (= tous les 4 mois).

Début 2021, j’ai découvert les joies de la paperasse, notamment pour les dossiers CPF. Les contraintes à respecter, les délais, etc.

En outre, côté expérience client, on a mis en place plein de choses, avec vraiment un suivi approfondi de chacun (par ex, chaque élève a maintenant droit à un appel Boost avec Leïla).

Il aurait été honnêtement très très difficile pour nous, côté paperasse et expérience client, d’ouvrir tout le temps les inscriptions. Ça aurait baissé la qualité de suivi, donc pas acceptable pour moi.

Avoir une cohorte d’élèves (+ 100) qui rentrent en même temps, c’est beaucoup plus simple à gérer (et il y a un peu cet esprit de promo).

Un jour, ce serait peut-être différent, mais on verra ça pour plus tard 🙏

8) Documenter mon parcours d’entrepreneure

Depuis toujours, j’essaie d’être la plus transparente possible avec vous. Sur ce blog, dans ma newsletter, en podcast, avec mes élèves…

J’ai sûrement pas envie de tomber dans le cliché de “l’entrepreneure fashion du web”.

Je suis une personne “lambda”. Simple. Une belle vie, mais une vie normale. Je ne vis pas dans une maison à paillettes, et je n’ai pas une piscine à débordement vue sur mer (MAIS c’est dans mes plans 😜).

Bref, je suis une meuf normale, qui a réussi à créer le business de ses rêves grâce au web, depuis son canap’ (là présentement, je vous écris assise en tailleur, posée sur mon lit). Et j’ai envie que vous aussi, vous puissiez le faire. Parce que bordel, qu’est-ce que c’est bon de vivre avec passion et alignement !

Alors, je vous promets de vous amener avec moi dans cette belle aventure. Les bons côtés, les côtés moches. Pas de tabou, et sûrement pas de rêve en boîte ! Si ça vous plaît, que vous y prenez plaisir et que vous avez des résultats satisfaisants : vous êtes au BON endroit.

Vous n’avez pas besoin de plus, ni de faire différemment. Faites-vous confiance 🙏🏻

Maëlane