Le choix du statut juridique constitue l’un des étapes phares de la création d’entreprise. Il aura des répercussions juridiques et financières importantes sur votre business. Mieux vaut ne pas se tromper !

Si vous avez déjà commencé vos recherches pour préparer la création de votre entreprise, vous avez sans doute entendu parler de la micro-entreprise (que l’on appelle également le régime auto-entrepreneur).

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La micro-entreprise est en effet idéale pour lancer une activité indépendante en solo. Mais savez-vous réellement pourquoi ? Dans cet article, je reviens sur les avantages de la micro-entreprise. Je vous donne 7 raisons principales de choisir la micro-entreprise pour lancer votre business dans les prochaines semaines.

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#1 : Des formalités de création simples, gratuites et rapides

Créer une société implique la réalisation de démarches coûteuses et chronophages : rédaction des statuts, dépôt du capital social, publication d’une annonce dans un journal habilité, dépôt d’un dossier au Greffe…

La création d’une micro-entreprise, quant à elle, peut se faire en trois clics. C’est l’un des avantages de la micro-entreprise. Il est tout à fait possible de créer votre entreprise depuis votre canapé, les doigts de pied en éventail, un dimanche pluvieux…

La micro-entreprise est, en France, la façon la plus simple de débuter une activité indépendante. C’est indéniable.

La déclaration d’auto-entrepreneur se fait depuis le site de l’URSSAF : la procédure est entièrement dématérialisée. Elle est en outre rapide : vous recevez au bout de quelques jours ou de quelques semaines votre numéro SIRET. Votre dossier est automatiquement transmis aux organismes sociaux, à l’INSEE et à l’administration fiscale.

Créer une micro-entreprise est en outre gratuit. J’insiste sur ce point : vous n’avez RIEN à payer pour vous déclarer. Attention aux sites tiers, qui jouent sur la confusion pour se faire passer pour des entités officielles… et vous facturer des frais inutiles.

Cette facilitation de création compte parmi les principaux avantages de la micro-entreprise.

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#2 : Des obligations comptables considérablement allégées

Pour reprendre ma comparaison précédente, gérer une société (ou une entreprise individuelle classique) ne s’improvise pas. Il faut, tous les ans, valider et déposer les comptes, et réaliser un bilan comptable. Vous avez alors besoin de faire appel à un comptable.

Pour la micro-entreprise, rien de comparable ! Votre seule obligation est de facturer de façon légale, de tenir un livre des recettes et, éventuellement selon votre activité, un registre des achats. C’est définitivement l’un des avantages phares de la micro-entreprise.

Vous devez également, comme pour tout professionnel, respecter les règles de facturation classiques.

Si vous êtes assujettie à la TVA, vous avez un peu plus de paperasse à gérer, mais rien d’insurmontable.

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#3 : Pas besoin d’avoir recours à un expert-comptable

Ce point rejoint le précédent. Comme vous n’avez pas besoin d’établir les mêmes documents comptables qu’en société, vous n’avez pas besoin d’un expert-comptable. Vous économisez alors plusieurs centaines d’euros par an (voire plus !).

Vous pouvez bien entendu choisir de travailler avec un expert-comptable, notamment lors de votre passage à la TVA.

#4 : Peu d’obligations déclaratives

La vie d’un micro-entrepreneur n’est pas rythmée par les obligations déclaratives, loin de là. Mis à part votre déclaration initiale de CFE, la déclaration mensuelle ou trimestrielle de votre chiffre d’affaires, et votre déclaration annuelle pour l’impôt sur le revenu (comme tous les français), vous n’avez pas grand-chose d’autre à faire.

La micro-entreprise est décidément parfaitement adaptée aux phobiques administratifs…

En passant à la TVA, vous aurez un peu plus de paperasse à faire. Vous devrez déclarer régulièrement la TVA encaissée et la TVA déductible. La fréquence dépend du régime TVA choisi : tous les mois, trimestres, semestres ou années.

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#5 : Un calcul précis et aisé de vos charges sociales

Il est toujours intéressant de pouvoir déterminer et anticiper avec précision le montant de vos charges sociales. Cela vous aide, entre autres, à élaborer un prévisionnel et calculer au mieux vos tarifs. Bref : vous avez de la visibilité sur votre activité.

En micro-entreprise, rien de plus simple de calculer vos charges sociales. C’est simplement un pourcentage fixe appliqué à votre chiffre d’affaires hors taxes. Si vous ne bénéficiez pas ou plus de l’ACRE, ce pourcentage est de 12,8 % pour une activité de vente, et de 22 % pour les prestations de services. Aussi simple que cela !

#6 : Pas de chiffre d’affaires = pas de charges sociales

Ce principe découle du précédent. En micro-entreprise, vous n’avez pas à redouter l’absence de chiffre d’affaires (même si, bien sûr, vous avez des charges fixes à payer, tels que vos abonnements ou votre loyer).

En effet, si vous ne déclarez pas de revenus lors de votre déclaration de chiffre d’affaires auprès de l’URSSAF, vous n’avez rien à payer. Vous pouvez cependant choisir de payer des cotisations forfaitaires minimales, pour profiter de la protection sociale.

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#7 : Cumul possible avec le chômage et d’autres aides sociales

Je finirais avec un dernier avantage de la micro-entreprise. Bon, ce n’est pas un avantage exclusif à la micro-entreprise, parce qu’il est également possible de bénéficier du chômage en créant une société (et en optimisant encore davantage les versements). Mais c’est toujours bon à savoir !

Il existe deux dispositifs différents pour percevoir le chômage lorsque l’on est auto-entrepreneur. Vous pouvez choisir de recevoir des mensualités classiques (dans le cadre de l’ARE) qui diminuent en fonction de votre chiffre d’affaires, ou bien de recevoir 45% de vos droits en capital en optant pour l’ARCE.

Les revenus de votre micro-entreprise sont également cumulables avec d’autres aides sociales, comme le RSA.

J’aurais pu également parler de l’ACRE. Avant 2020, le dispositif de l’ACRE pour les auto-entrepreneurs était différent de celui applicable aux autres entrepreneurs. Il durait trois ans, avec des taux d’exonération décroissants. Maintenant, l’ACRE pour les auto-entrepreneurs est bien moins avantageuse… Encore moins que le dispositif classique ! Mais c’est toujours ça de pris.

Les avantages de la micro-entreprise : ce qu’il faut retenir

Afin d’aider votre mémoire, voici un récap des 7 avantages de la micro-entreprise :

• La déclaration de début d’activité est simple, dématérialisée, rapide et gratuite.
• Les obligations comptables sont considérablement allégées.
• Vous n’avez pas besoin de payer tous les mois un expert-comptable.
• Vous êtes soumise à peu d’obligations déclaratives.
• Vos charges sociales sont calculées très simplement, et peuvent donc être facilement anticipées.
• Si vous n’encaissez pas de chiffre d’affaires, vous n’avez pas de charges à payer.
• La micro-entreprise est cumulable avec le chômage et d’autres aides sociales. Vous bénéficierez en outre de l’ACRE.

Vous l’aurez donc compris : les avantages de la micro-entreprise sont nombreux.

Mais attention ! Je terminerais cet article par une petite nuance : la micro-entreprise n’est pas adaptée à TOUS les projets. Elle présente en effet des inconvénients, que je vous conseille de bien étudier avant de choisir ton statut juridique.

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